Un état psychologique fragile amène un homme à mettre le feu à l'appartement qu'il occupe à Elbeuf (Seine-Maritime). Le 7 août 2014, une voisine de l'immeuble appelle les pompiers qui voient un individu s'enfuir à leur arrivée. C'est l'auteur des faits, soignée pour addiction aux stupéfiants, ayant déjà tenté de se suicider à plusieurs reprises, et en curatelle renforcée.
L'individu a des "ennuis" avec une personne qui lui soustrait régulièrement ses médicaments et lui vole ses papiers. En outre, il reproche à son propriétaire de lui réclamer des loyers indus. "J'étais en colère mais j'ai mis le feu involontairement", assure-t-il à la barre. Une expertise psychiatrique menée en 2015 montre effectivement des troubles psychotiques qui ont altéré ses facultés de discernement.
Pour la partie civile représentant l'assureur de l'appartement, "aucune réparation au titre des dommages causés n'est demandée", mais, pour le Ministère Public, "il est important que le prévenu prenne conscience de la gravité des faits". Sa défense considère que "le prévenu est en demande de soins et que tout doit s'améliorer".
Le Tribunal le déclare néanmoins coupable de dégradation volontaire par incendie, et le condamne à huit mois de prison avec sursis.
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