Le président entame, par un pays proaméricain, sa tournée de quatre jours où les dossiers sensibles ne manqueront pas, entre tensions transatlantiques et menace nucléaire nord-coréenne.
L'appareil Air Force One s'est posé à 20H15 GMT à l'aéroport de Varsovie. Le président des Etats-Unis, accompagné de son épouse Melania, de sa fille Ivanka et de son gendre Jared Kushner, a été accueilli par le chef de la diplomatie polonaise Witold Waszczykowski et par le chef du cabinet du président Andrzej Duda, Krzysztof Szczerski.
Le climat de cette tournée, déjà semée d'embûches, est alourdi par l'essai d'un missile intercontinental nord-coréen, capable selon des experts américains d'atteindre l'Alaska, et les tensions américano-chinoises qui en découlent.
Le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping auront un délicat entretien à Hambourg, leurs avis étant diamétralement opposés sur la Corée du Nord.
Dans un nouveau tweet mercredi M. Trump a accusé Pékin de saper les efforts des Etats-Unis en renforçant ses échanges commerciaux avec Pyongyang.
Par ailleurs, les Etats-Unis ont annoncé mercredi qu'ils allaient, avec le soutien de la France, déposer à l'ONU un projet de résolution instaurant de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord
Vendredi, M. Trump aura également une toute première rencontre bilatérale avec Vladimir Poutine, qui sera observée attentivement par leurs pairs, mais aussi aux Etats-Unis sur fond d'enquête sur l'influence russe dans l'entourage de M. Trump.
Washington dit vouloir une relation plus "constructive" avec Moscou, mais les relations sont au plus bas depuis le renforcement de sanctions contre Moscou pour son rôle dans la crise ukrainienne et son soutien au régime syrien.
Le premier voyage européen de Trump en mai avait révélé la profondeur de la méfiance entre les deux rives de l'Atlantique. Le deuxième est censé y remédier. En Pologne, Trump devrait recevoir un accueil chaleureux organisé par les conservateurs au pouvoir, dont les idées se rapprochent souvent des siennes.
"Après son voyage désastreux à Bruxelles et Taormine, des images souriantes avec des dirigeants européens et des foules applaudissant son discours pourraient aider Trump à réparer son image chez lui", estimait ainsi Piotr Buras du Conseil européen des relations extérieures, think-tank pan-européen.
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