Pierrick, Manon, leurs deux voix, une guitare et un violoncelle. Baptisé Huit Nuits, le duo rouennais (Seine-Maritime) a fait un petit bout de chemin depuis la rencontre des deux musiciens, il y a deux ans. Après plusieurs passages sur les scènes du Trianon Transatlantique et, surtout, du 106, ils joueront en première partie de la chanteuse Laura Cahen le 20 juillet 2017 à l'occasion des Terrasses du jeudi.
Les Terrasses, un beau tremplin
"C'est un beau tremplin, d'autant plus pour des Rouennais comme nous, se réjouit Manon. Depuis qu'on est gamins, on voit ce festival qui évolue, il y a beaucoup de très beaux artistes qui passent. Pour nous, c'est l'occasion de collaborer avec des artistes talentueux et un peu plus développés que nous, de toucher d'autant plus les Rouennais et de s'exposer dans de beaux endroits."
Au début de leur histoire, quelques petites reprises folk, "pour s'amuser" se souvient l'artiste. "Ça marchait bien, alors on s'est lancés", complète Pierrick. Elle ressort son violoncelle, un peu oublié lors de ses études de théâtre, et ils se mettent à composer et surtout à écrire.
Leur texte sont en français, et ils y tiennent. "Le français, c'est la poésie des romantiques, défend Pierrick, une langue magnifique et hyper riche. Pour moi ça n'a même pas vraiment été un choix : je ne saurais pas comment exprimer ce que je dis dans mes chansons autrement."
De Dieppe à l'internationale ?
Suivent alors les résidences et les tremplins. Huit Nuits étoffe son univers. Après quelques titres, ils arrangent des lumières sur scène, invitent un batteur, Bertrand Geslin, et finissent par décrocher le financement d'un clip sorti il y a une dizaine de jours. Leur dernier titre, Du Fond des Eaux, prend la ville de Dieppe comme décor (Seine-Maritime).
Avec les Terrasses du jeudi, le duo peut même rêver encore plus grand. "Il y aura des boîtes de production, des tourneurs qui seront présents... imagine Manon. Cela nous permettra d'entrer en contact avec un réseau." Déjà, Pierrick rêve de jouer sur scène "ailleurs que dans la région. Partout en France mais pourquoi pas en Belgique, au Canada". Et peut être même en Angleterre, pour "faire un truc à la Gainsbourg" et y exporter leurs textes, leur poésie et leur musique tout en légèreté.
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