L'abus d'autorité que lui confère sa fonction est dénoncé par un dépôt de plainte des victimes le 6 janvier 2016. Le prévenu est alors convoqué par la maire de la commune, lui-même médecin psychiatre et dont il est le premier adjoint, pour explications. Il nie tout d'abord en bloc, puis reconnaît les gestes. Il est alors sommé de démissionner. L'enquête qui est menée après leur audition le 23 novembre 2015 amène les victimes à déclarer: "Il est devenu de plus en plus insistant", alors que le prévenu assure que ses propos n'étaient qu'une forme de "paternalisme".
Il dit avoir été manipulé
Un examen médical attestera que les victimes souffrent de troubles du sommeil et d'angoisse générant des besoins de confinement à leur domicile. Elles souhaitent d'ailleurs déménager et chercher un autre emploi. Fier à la barre, le prévenu déclare: " J'ai été manipulé et pris pour un pigeon". Pour les parties civiles, "l'attitude du prévenu est écoeurante ". Pour le Ministère Public, "le préjudice subi par les deux victimes est indiscutable", tandis que la défense affirme que "le comportement du prévenu ne correspond pas à du harcèlement".
Reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, le délibéré de l'affaire est rendu ce jour vendredi 30 juin 2017, le Tribunal le condamne à six mois de prison assortis du sursis, et à une indemnité de dommages et intérêts de 3 000 euros pour chacune des victimes.
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