Battus samedi dernier à Auckland (15-30), ils ont donc gardé intact leur rêve de remporter leur première série contre les Néo-Zélandais depuis 1971, la deuxième en tout en plus de cent ans, grâce à une pénalité d'Owen Farrell à trois minutes de la fin dans un match rendu par la pluie beaucoup plus brouillon que le premier, magnifique.
Les Lions devront pour cela s'imposer là où ils ont perdu samedi dernier, et où aucune équipe n'a triomphé depuis le XV de France le 3 juillet 1994 (20-23).
En attendant, ils ont mis fin à près de huit ans d'invincibilité à domicile des All Blacks, qui ne s'étaient plus inclinés sur leur pelouse depuis le 12 septembre 2009 (29-32 contre l'Afrique du Sud à Hamilton).
Ces derniers ont également subi leur deuxième défaite depuis leur deuxième titre d'affilée de champions du monde, à l'automne 2015, après celle concédée le 5 novembre 2016 face à l'Irlande à Chicago (29-40).
Aurait-ce été le cas si Williams n'avait pas reçu ce carton rouge pour une charge à l'épaule dans la tête d'Anthony Watson ?
Impossible à savoir, mais la première exclusion définitive d'un All Black en test-match depuis... 1967 (Colin Meads contre l'Ecosse), et la troisième au total, a forcément pesé lourd dans la balance.
Le sélectionneur néo-zélandais Steve Hansen n'a pas voulu "pleurnicher" sur cette décision, même s'il a estimé que l'arbitre français Jérôme Garcès aurait très bien pu seulement sortir "un carton jaune".
"Sonny n'a pas utilisé ses bras et a donc pris un risque (...). Nous avons été battus par une équipe qui a mieux joué que nous, nous devons l'accepter" a ajouté Hansen, qui pourra aussi regretter les neuf points laissés en route au pied par son ouvreur Beauden Barrett.
'Enorme bataille' en prévision
Les Lions ont cependant mis du temps profiter de leur supériorité numérique, se contentant pendant plus d'une heure de jouer au pied sous la pluie de Wellington.
Il a ainsi fallu qu'ils soient au pied du mur, menés 18 à 9 après l'exclusion temporaire de Mako Vunipola (56), pour qu'ils se décident enfin à tenir le ballon.
Résultat: deux essais inscrits. Le premier par le numéro 8 gallois Taulupe Faletau (60) en coin, pour revenir à quatre longueurs; le second par le demi de mêlée irlandais Conor Murray, au ras d'un regroupement (69), pour égaliser (21-21).
Avant, donc, que le pilier droit remplaçant néo-zélandais et futur Toulousain Charlie Faumuina ne plaque Kyle Sinckler en l'air, pour permettre à Farrell de passer la pénalité de la gagne (77).
"Nous restons en vie dans la série, mais honnêtement, je ne peux trop me réjouir de cette victoire en raison du carton rouge de Sonny Bill Williams et du grand nombre de pénalités que nous avons données (13, NDLR)" a estimé le sélectionneur des Lions Warren Gatland.
"Ce sera une bataille énorme à l'Eden Park, a-t-il ajouté. Nous l'aborderons avec l'espoir et la confiance emmagasinés ce soir (samedi), où nous avons empêché les All Blacks de marquer le moindre essai."
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