Sur ces jeunes de nationalité française et âgés de 16 à 25 ans, 10,8% "sont en difficulté de lecture", indique une note de la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (Depp), qui dépend du ministère de l'Education.
Les 5,1% de jeunes ayant le niveau le plus faible "peuvent être considérés en situation d'illettrisme". Ils se caractérisent notamment "par un déficit important de vocabulaire". Les 5,7% du niveau au-dessus ont "un niveau lexical oral correct mais ne parviennent pas à comprendre les textes écrits".
On trouve ensuite, selon les données de l'enquête, 11,7% de jeunes "aux acquis limités", qui "parviennent à compenser leurs difficultés pour accéder à un certain niveau de compréhension". La lecture "reste pour eux une activité laborieuse mais qu'ils savent mettre en oeuvre pour en retirer les fruits".
Quelque 77,5% des jeunes qui se sont présentés à la JDC en 2016 sont considérés comme "des lecteurs efficaces".
Sans surprise, la Depp note que les jeunes en difficulté de lecture "sont de moins en moins nombreux à mesure que le niveau d'études s'élève". Ils représentent 45,8% de ceux qui n'ont pas dépassé le niveau collège et 4,3% de ceux qui déclarent suivre ou avoir suivi une filière générale ou technologique au lycée. La part des lecteurs en difficulté est de 28,5% chez les détenteurs d'un BEP ou d'un CAP, à l'âge d'environ 17 ans.
L'enquête, menée tous les ans depuis 2009, souligne une différence entre les garçons et les filles: 12,4% des premiers sont en grande difficulté, contre 9,2% des filles. La différence est forte parmi la population affichant les niveaux d'études les moins élevés et les performances convergent à partir du niveau baccalauréat.
La fréquence des difficultés de lecture est plus prononcée dans les départements du Nord (17,7% de jeunes en difficulté de lecture dans l'Aisne, 17,5% dans la Somme), la Nièvre, l'Oise et en outre-mer. Elle est en revanche inférieure à la moyenne nationale en Bretagne.
La Depp précise que ces résultats ne peuvent être comparés dans le temps en raison de problèmes informatiques lors de la passation des tests en 2016, qui ont empêché les jeunes de répondre à certaines questions.
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