La compagnie espagnole de leasing Swiftair a été mise en examen pour "homicides involontaires par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité". Il s'agit de la première mise en examen dans l'affaire du crash d'un avion d'Air Algérie en 2014, dans lequel 116 personnes avaient péri en 2014, dont trois Normands.
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D'après une expertise judiciaire rendue en décembre 2016, le crash a été provoqué par la non-activation du système d'antigivre des sondes moteur par les pilotes alors que les conditions météorologiques requéraient sa mise en route. Le givrage des sondes a conduit à une diminution de la vitesse de l'appareil, puis à son décrochage qui n'a pas pu être rattrapé.
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Ce scénario est aussi celui retenu par le Bureau d'enquêtes et d'analyse (BEA) en France dans un rapport rendu en avril 2016.
Les conclusions des experts, dont l'AFP a eu connaissance, sont sévères pour la compagnie. À leurs yeux, l'entraînement au sol et sur simulateur "insuffisant et incomplet" des deux pilotes contribue à expliquer qu'ils "non pas détectés ou très tardivement" la perte de vitesse de l'appareil ainsi que leur "manque de réaction adaptée" quand il a commencé à décrocher.
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