En ce moment

Rouen. A Rouen, les surveillants de prison tirent "la sonnette d'alarme"

Mardi 27 juin 2017, les surveillants de prison manifestaient dans les rues de Rouen (Seine-Maritime) pour réclamer de meilleures conditions de travail après des agressions en série.

Rouen. A Rouen, les surveillants de prison tirent "la sonnette d'alarme"
Ce mardi 27 juin 2017, les surveillants de prison du Havre, Val de Reuil et Rouen manifestaient devant le palais de justice. - Marie-Charlotte Nouvellon

À Rouen (Seine-Maritime) comme partout en France, les surveillants de prison se sont retrouvés pour manifester leur colère mardi 27 juin 2017. Devant le palais de justice, une dizaine de manifestants avait fait le déplacement du Havre, de Val-de-Reuil (Eure) ou de Rouen suite notamment à une succession d'agressions.

"Le personnel est en souffrance et se trouve dans des situations très critiques, explique Oualid Nahal, du syndicat Force Ouvrière. On l'a vu récemment à Alençon où des collègues se sont pris des coups de pique sur le visage. On tire la sonnette d'alarme depuis un moment, on voudrait être écouté."

Des gardiens en sous-effectif

Parmi les revendications figure notamment le manque d'effectif. "C'est un métier peu valorisant, qui n'attire pas beaucoup de monde et quand l'État budgétise un certain nombre de postes on arrive à en combler que la moitié lors du concours", avance Oualid Nahal.

Un problème qui peut même remettre en cause leur sécurité. "On est quand même payés pour garder des détenus violents, que je vous assure, vous n'aimeriez pas les croiser dans la rue, poursuit un surveillant venu de Val-de-Reuil (Eure) pour manifester. Au milieu de centaines de détenus, on peut être seul ou à deux, voir trois ou quatre mais on ne fait pas le poids."

Une violence récurrente

Rentré il y a deux ans dans l'administration pénitentiaire, il assure aussi que "la population pénale est devenue de plus en plus difficile, on est souvent confrontés à des violences physiques ou verbales. Les détenus sont de plus en plus jeunes et je crois que les sanctions sont trop légères."

Surtout, les manifestants réclament une valorisation de leur rémunération. "Les salaires sont misérables: un surveillant qui fait une faction le dimanche gagne 26 € de prime, quand il travaille de nuit ou parfois il doit aussi faire le pompier et le psychologue, ce qu'il fait le mieux possible, il est à 17 € de prime…" précise Oualid Nahal.

Newsletter

Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

En direct
Petites Annonces
Immobilier
Appartement t2
Appartement t2 Gex (01170) 940€ Découvrir
Fonds de commerce bar épicerie
Fonds de commerce bar épicerie Saint-James (50240) 50 000€ Découvrir
Pièces détachées pneus
Pièces détachées pneus Paris 6eme arrondissement (75006) 120€ Découvrir
terrain à vendre
terrain à vendre Avesnes-en-Val (76630) 30 000€ Découvrir
Automobile
Skoda Fabia
Skoda Fabia Moulineaux (76530) 6 900€ Découvrir
Citroën Berlingo 7places
Citroën Berlingo 7places Moulineaux (76530) 10 500€ Découvrir
peugeot 2008
peugeot 2008 Tirepied-sur-Sée (50870) 22 000€ Découvrir
Megane II Cabriolet 1.6 , 3800€
Megane II Cabriolet 1.6 , 3800€ Coutances (50200) 3 800€ Découvrir
Bonnes affaires
2 fauteuils club
2 fauteuils club Le Genest-Saint-Isle (53940) 100€ Découvrir
Machine à border Innovis NV880E Brother
Machine à border Innovis NV880E Brother Blois (41000) 788€ Découvrir
Canapé Ektorp ikea
Canapé Ektorp ikea Beaubec-la-Rosière (76440) 360€ Découvrir
Informatique
Informatique Paris 16eme arrondissement (75016) 500€ Découvrir
L'application mobile de Tendance Ouest
Inscrivez vous à la newsletter
Les pronostics avec Tendance Ouest
L'emploi avec Tendance Ouest
L'agenda des sorties de Tendance Ouest
Les concerts avec Tendance Ouest
Rouen. A Rouen, les surveillants de prison tirent "la sonnette d'alarme"