A l'occasion de la Journée mondiale de l'olympisme le 23 juin, Paris va sortir le grand jeu et tenter une démonstration de force de l'engouement populaire derrière sa candidature à l'organisation des jeux Olympiques en 2024.
"Ca va être spectaculaire. Il va y avoir énormément de monde, sur les quais, sur les ponts, sur les différents sites. Il va y avoir beaucoup beaucoup de monde dehors", prédit la maire de Paris Anne Hidalgo, qui reconnait surveiller la météo et un petit coup de main venu du ciel.
De ce côté-là, Paris 2024 semble déni des Dieux, puisque le soleil et les températures estivales devraient être au rendez-vous, comme le beau temps avait suivi la visite de la Commission d'évaluation du Comité international olympique mi-mai.
En 2005, lors de la candidature de Paris pour les JO-2012, une piste d'athlétisme disposée sur les Champs-Elysées pour la pratique des différentes disciplines olympiques, avait marqué les esprits.
"Ca avait été une telle image que l'on se disait que faire mieux serait compliqué", explique Mme Hidalgo.
Cette fois-ci, pas question de tout centraliser sur un seul lieu, même s'il est aussi symbolique que "la plus belle avenue du monde".
Après les Champs-Elysées, la Seine
Après les Champs-Elysées, la Seine sera donc mise en avant, avec différents sites disposés tout du long, sur une superficie de 250.000 m2.
"On a essayé de privilégier la qualité, le spectaculaire et le caractère populaire. Ca va nous bluffer de voir Paris comme ça", s'enthousiasme Mme Hidalgo.
Sur dix grandes zones allant du Pont Sully au quai d'Orsay, en passant par la Place de l'Etoile transformée en vélodrome, Paris 2024 veut concrétiser l'idée phare de son concept: transformer la capitale en un véritable parc olympique.
Les pelouses de l'esplanade des Invalides, qui accueillera les épreuves de tir à l'arc en 2024 en cas de succès parisien, deviendront le temps du week-end terrains de volley-ball, de foot ou encore de badminton.
Le plus spectaculaire sera à n'en pas douter autour du pont Alexandre III, avec pour commencer une piste flottante d'athlétisme de 100 m posée sur la Seine, pour rejoindre le pont des Invalides.
Autre attraction, un plongeoir à deux étages pour des démonstrations réservées à des professionnels: une plateforme à 12 m au-dessus de la Seine, et une à 17 m, alors que le plongeon à 10 m est une discipline parmi les plus spectaculaires du programme olympique.
Et comme depuis le début de la campagne de candidature, les athlètes seront mis au premier plan: le détenteur du record du monde du saut à la perche (6,17 m), Renaud Lavillenie sera ainsi sur le quai d'Orsay au pied du pont de la Concorde.
Teddy Riner, double champion olympique et nonuple champion du monde chez les lourds en judo, le basketteur Nicolas Batum, ou la boxeuse Sarah Ouhramoune seront également formateurs le temps d'un week-end.
L'idée est de créer sur chaque site des temps forts avec la présence de champions pour une démonstration, puis de permettre aux passants de s'essayer, explique Paris-2024.
Aucun chiffre de budget n'est communiqué, mais l'événement de deux jours est intégré à l'enveloppe globale de la candidature de Paris 2024 estimée à 60 millions d'euros.
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