Mercredi 21 juin 2017, un homme âgé de 45 ans a été jugé en comparution immédiate par le tribunal de grande instance de Caen (Calvados). Il lui est reproché des actes de violences conjugales et la détérioration d'un bien appartenant à autrui dans la nuit du 19 au 20 juin 2017. Par la même occasion, il a dû répondre des violences dont il s'est rendu coupable à l'égard de sa compagne depuis 2014.
Il la roue de coups et casse la table de jardin du voisin
Le couple dont il est question a un fonctionnement bien particulier. Se connaissant depuis des années, ils vivent en "semi-concubinage" se voyant souvent mais sans réelle vie commune. D'ailleurs, l'homme n'aime pas que son amie vienne chez lui, préférant la rencontrer chez elle. Avec le temps les altercations s'amplifient. La scène qui a lieu cette nuit-là est d'une extrême violence. En témoigne l'état de la victime. Le voisin, lui, se verra casser sa table de jardin par un coup porté dans la palissade commune. À l'arrivée de la police, l'individu accuse 2,60g d'alcool par litre de sang. La femme quant à elle aura encore 1,40g lorsqu'elle sera contrôlée quelques heures plus tard.
L'enfant de onze ans témoigne
Le prévenu qui, durant l'enquête et encore à l'audience, minimise les faits en parlant de "chamailleries et d'asticotages" (allant jusqu'à se dire souvent "bousculé") voit ses propos démentis par le fils de la victime âgé de 11 ans. "Cela fait longtemps qu'il frappe ma mère, il lui donne des coups de poing, de pied, de genoux et la tire par les cheveux. Il la traite souvent de tous les noms. D'habitude, il ne frappe jamais le visage pour pas que ça se voie. Là il a frappé tellement fort que je me suis caché dans la salle de bain." Le corps de la victime est en effet bourré de coups et révèle la présence d'anciens hématomes. L'enquête va démontrer que l'ex-compagne du prévenu a subi le même sort et déclare en avoir peur.
Plusieurs cures de désintoxication
Le casier judiciaire de l'individu porte trois mentions relatives a des conduites alcoolisées. Ayant un sérieux problème d'addiction à l'alcool, il a subi plusieurs cures de désintoxication. Il déclare avoir besoin d'une bouteille de muscadet par soirée, ajoutée parfois à de la vodka.
Le ministère public requiert une peine de 12 mois de prison dont 6 mois fermes. Après délibération l'homme se voit relaxé pour les faits datant de juin 2014 au 14 avril 2017.
Il est par contre reconnu coupable pour ceux du 15 avril au 20 juin 2017. Il écope d'un an de prison avec sursis assortis de 24 mois de mise à l'épreuve, d'une obligation de soin et d'une interdiction de contact avec la victime (laquelle sera indemnisée après renvoi sur intérêts civils).
Le propriétaire de la table se verra remboursé de celle-ci à hauteur de 150 euros.
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