Mercredi 21 juin 2017, le tribunal de grande instance de Caen (Calvados) a jugé en comparution immédiate Mickaël Baloche, âgé de 23 ans. Il lui est reproché port sans motif légitime d'arme blanche ainsi que violences et menaces avec usage d'une arme en état d'ivresse.
Contrarié par la mère de son fils
Cet après-midi-là, après avoir bien "trinqué" avec des amis, le prévenu désire emmener son fils âgé d'un an. Constatant son état, la mère de l'enfant refuse. Ce qui va déclencher une sévère colère chez l'individu. Frustration qui va être à l'origine de tout un processus de délits. La première réaction de l'homme est de se saisir du téléviseur pour le casse. Suite à quoi, il brise une vitre de la fenêtre.
Quatre hommes menacés et agressés
Le bruit alerte un voisin de la résidence, qui a la mauvaise idée de jeter un oeil. Cela déplaît fortement à l'individu qui décide d'aller le trouver muni d'un couteau et d'une bombe lacrymogène.
Au passage, il croise un homme qu'il n'a jamais vu. Il l'insulte et le menace en brandissant son couteau. Enfin, arrivé chez le voisin le scénario sera le même : "Demain, je te tue !"
Repartant, il tombe sur un homme qui se promène tranquillement. Ce dernier se verra brutalement poussé en arrière ce qui lui occasionnera une chute, des douleurs diverses et cinq jours d'incapacité totale de travail.
Poursuivant son périple, il s'arrête au milieu de la chaussée obligeant un automobiliste à piller. Celui-ci se verra copieusement aspergé de gaz lacrymogène.
Comportement paranoïaque
À l'audience, le prévenu déclare : "Ils m'en veulent tous, moi je n'ai rien fait. J'ai juste dit au voisin que son chien me faisait peur et l'automobiliste m'a insulté, voulant appeler la police." Treize mentions figurent dans son casier judiciaire : vols, escroqueries, menaces de mort, rebellions, dégradations de biens d'autrui, détention de stupéfiants...
En requérant une peine ferme assortie d'un mandat de dépôt le procureur parle d'un comportement paranoïaque et dangereux.
Parcours bien triste
L'avocat de la défense évoque le parcours bien triste de son client, élevé par des parents alcooliques, victime de la violence de son père et du désamour de sa mère. Il y ajoute la honte d'être analphabète. "Certes son passé judiciaire est lourd mais il ne comporte aucune violence. Les 1 000 euros sollicités par la victime de la chute sont exagérés et les 18 mois fermes requis me semblent cher payer."
Au final, Mickaël Baloche écope de 8 mois de prison ferme et devra dédommager à hauteur de 500 euros la victime blessée. Il a été placé sous mandat de dépôt.
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