Vous avez sorti votre nouvel album vendredi 16 juin. Quel est votre état d'esprit ?
"Je suis super content, ravi. Ça fait trois ans que je bosse sur ce disque, je suis ravi de le partager avec tout le monde, d'avoir les retours, de commencer à débattre du sujet des chansons avec les gens, de le défendre sur scène. Je suis vraiment ravi.
J'avais déjà commencé à entrevoir les chansons quand j'étais encore avec Skip the use et quand je suis parti à Los Angeles il y a trois ans, j'ai mis les bouchées doubles. "
Vous avez déjà fait des concerts en Normandie ?
"J'ai déjà joué aux Papillons de nuit : c'était génial, incroyable ! J'ai joué à l'Armada à Rouen, c'était mortel. À chaque fois, c'était cool. Je n'ai pas fait la scène de Granville, même si je ne me souviens pas de toutes les scènes que j'ai pu faire... Mais j'ai hâte d'y être et de découvrir ou redécouvrir les lieux. "
Quelle vision du monde proposez-vous dans cet album ?
"Je trouve qu'on est dans une époque où on cherche à se réfugier derrière des communautés, des dogmes, des croyances diverses et variées. Moi, ça me saoule un peu, je préfère me réfugier derrière l'être humain, prendre les gens tels qu'ils sont et croire en ça, croire en la possibilité qu'on a tous de donner le meilleur de nous-mêmes. J'aime la différence parce qu'elle me fait évoluer. C'est toutes ces valeurs auxquelles je crois que j'avais envie de partager dans ce disque.
La musique pour moi, c'est un chemin, pas une destination. C'est un chemin vers le débat, vers la prise de position, c'est pour ça que je fais de la musique. Je viens du punk rock, je fais des disques parce que j'ai envie de défendre des causes.
La musique, c'est un moyen de mettre en avant des sujets, des idées, des bouquins que j'ai lus, des rencontres que j'ai faites. Le tout dans la bonne humeur et sans faire que mes concerts deviennent des meetings."
C'est pour cela que vous mettez tant d'énergie sur scène ?
"On fait des concerts interactifs, le public est autant investi dans le concert que le mec qui le fait et on donne tous le meilleur de nous-mêmes. C'est un moment de libération, c'est une rencontre, une discussion.
En tout cas c'est comme ça que j'appréhende chaque concert depuis 25 ans maintenant. Je ne sais pas faire autrement."
Ça fait trois ans que vous habitez aux États-Unis. Ça a changé votre façon de voir les choses ?
"Je suis à Los Angeles, une ville où il y a vraiment une émulation artistique importante : j'ai appris tellement de choses... C'est aussi pour cela que je suis parti là-bas : j'avais envie d'être près de personnes talentueuses et d'apprendre à leur côté. Forcément, ça m'a fait grandir.
Ils ont une culture différente, une autre vision des choses, qui n'est ni meilleure, ni moins bien, mais qui permet de prendre du recul. C'est très différent de la France et c'est dans la différence qu'on évolue. Quand on est entouré de gens qui sont comme nous, on stagne. Forcément, ça a des conséquences sur mon travail."
Vous avez participé à la réalisation d'un film d'animation. Le cinéma, ça vous tente ?
" C'est une expérience que j'ai bien aimée. J'avais joué dans une série il y a trois ou quatre ans, et figurez-vous que je m'étais vraiment marré, j'avais passé un bon moment. Et ce doublage, je me suis éclaté à le faire. Je recommencerais bien."
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