Les deux équipes poursuivent leur tête à tête comme co-leaders du groupe B avec 4 points, devant l'Australie et le Cameroun (1 point chacun) qui s'étaient quittés sur le même score plus tôt, dans une version "nul qui n'arrange personne".
Au Tatarstan, les buts furent signés Sanchez et Stindl; le premier est devenu le seul meilleur buteur du Chili avec 38 buts, un de plus que Salas, et le second le meilleur buteur du tournoi russe avec son deuxième but personnel.
L'affiche se voulait huppée, entre les champions du monde et les doubles champions d'Amérique du Sud. Mais c'était une Mannschaft bis, avec trois champions du monde seulement et d'ailleurs le groupe le plus jeune du tournoi (24 ans et 4 mois en moyenne).
Le Chili en revanche, évoluant avec tous les membres de sa "génération dorée" (sauf le gardien et capitaine Bravo encore convalescent), présente la moyenne d'âge la plus élevée du plateau russe et même de l'histoire de la compétition (29 ans et un mois).
Sur le terrain, la différence de maturité fut flagrante en première période, peut-être aussi en raison d'un public très chilien, et bruyamment ("Chi-chi-chi, le-le-le, viva Chile!"), avant un certain rééquilibrage en seconde.
Mustafi fébrile
Les Chiliens ont multiplié les combinaisons et déviations, automatismes peaufinés depuis des années, dans un jeu léché initié par Marcelo Bielsa (2007-2011). Chaque récupération de balle allumait une mèche offensive.
C'est pourquoi, aussi, Joachim Löw avait voulu assurer ses arrières en alignant trois défenseurs centraux (Süle, Mustafi, Ginter). Mais c'est là que le bât a blessé: Mustafi effectuait une mauvaise relance qui permettait à Sanchez, son coéquipier à Arsenal, d'ouvrir le score (6e). Le même Mustafi en faisait une nouvelle peu après, sans conséquence cette fois (13e).
Outre la frappe de Vargas sur la barre (20e), les jeunes Allemands, dépassés, pouvaient être soulagés d'arriver à la pause sur le score de 1-1, grâce à une remontée de balle de Can décalant Hector, dont le centre au cordeau trouvait Stindl pour l'égalisation (41e).
Il n'empêche, l'Allemagne B reste l'Allemagne et la seconde période bien plus chiche en occasions nettes du Chili a montré que les protégés de Löw avaient du répondant, et sans doute de l'avenir. Comme pour les encourager, le sélectionneur n'a, chose rare, opéré aucun changement pendant les 90 minutes.
Le capitaine Draxler et le milieu Can ont bien organisé le jeu, alors que Goretzka brillait moins que face à l'Australie (3-2), lorsqu'il avait été impliqué sur les trois buts. Il faut dire aussi que Rudy s'est bien battu dans l'entrejeu où Vidal s'avérait un sacré client.
Et dans la rotation des gardiens, Ter Stegen, aligné pour le match le plus relevé, s'est montré plus serein que Leno, qui avait été fautif sur les deux buts australiens. Les attaquants chiliens Sanchez et Vargas ont aussi peut-être manqué un peu d'imagination devant.
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