La cour administrative d'appel de Nantes a tranché. Les recours déposés par les associations de protection de l'environnement, pour faire annuler l'autorisation d'exploiter ce parc éolien en mer au large de Fécamp, ont été rejetés.
Parmi ceux qui ont déposé le recours, l'association de défense du site des Petites-Dalles qui dénonçait "un projet pharaonique d'éoliennes géantes" et craignait "une destruction du site emblématique d'Étretat et de ses falaises".
La juridiction administrative, seule compétente en France pour statuer sur les litiges relatifs aux installations de production d'énergie renouvelable en mer, a déjà rejeté le 15 mai 2017 un recours similaire pour le parc offshore de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Un autre dossier normand, pour le parc éolien en mer de Courseulles-Sur-Mer (Calvados), doit encore être examiné.
Une mise en service du parc en 2021
Le projet de parc éolien en mer au large de Fécamp, mené par la société Éoliennes offshore des hautes falaises (un consortium piloté par EDF énergies nouvelles), doit désormais suivre son cours.
Le site du projet indique une mise en service du parc à l'horizon 2021. Il est composé de 83 éoliennes géantes, entre 13 et 22 km au large de Fécamp sur une surface globale de 67 km2. Leur production doit permettre de couvrir l'équivalent de la consommation électrique de 60% des habitants de la Seine-Maritime, soit plus de 770 000 personnes.
Avec AFP
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