La période concernée court du 1er décembre 2014 au 30 avril 2009 pour ces faits, perpétrés à Rouen (Seine-Maritime). Elle comparait une nouvelle fois, mercredi 21 juin 2017, pour escroquerie. Coiffeuse à domicile, il apparaît qu'elle cherche à temporiser les sommes mensuelles qu'elle s'était engagée à rembourser, arguant de l'aspect aléatoire de ses revenus. Cette explication ne semble pas convaincre la Présidente de la Cour. Aujourd'hui, il lui reste une somme anormalement importante à régler pour épurer sa dette. "Je fais ce que je peux, j'ai respecté jusqu'alors l'échéancier qui m'a été imposé", dit la prévenue. Son casier judiciaire comporte déjà cinq condamnations pour escroquerie, recel de vol et chèque falsifié.
Pour le Ministère public, "Il y a obligation de solder le dû dans des délais raisonnables". Pour sa défense, "On ne peut pas tondre un oeuf, elle essaie de régler ses dettes". Compte tenu de son casier et de l'attitude attentiste de la prévenue, le Tribunal la condamne à un an de prison avec sursis, assorti d'une mise à l'épreuve de deux ans, une amende de 3 000 euros et l'obligation de rembourser le Conseil départemental.
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