Le militant de 33 ans a été interpellé sur son lieu de travail, confirmait à Tendance Ouest, mercredi 21 juin 2017, le procureur de la République du Havre, François Gosselin. Il a été placé en garde-à-vue. Ce sont des photographies, tombées entre les mains des forces de l'ordre, qui ont permis d'identifier de "façon assez claire" son implication dans les incendies de pneus qui ont suivi la manifestation du 13 juin 2017, derrière l'hôtel de ville. Il aurait, toujours selon le procureur, reconnu les faits lors de sa garde-à-vue.
• Lire aussi : Le Havre : le ton se durcit entre les territoriaux et la ville [photos]
Jugement en comparution immédiate
Mardi 13 juin 2017, le militant a été convoqué au parquet en vue de son jugement en comparution immédiate dans l'après-midi pour dégradations dangereuses par incendie. Les feux de pneus allumés avaient provoqué l'évacuation de l'hôtel de ville et des dégâts importants sur le mobilier urbain, estimés à plus de 20 000 euros.
Contactée par la rédaction de Tendance Ouest, la CGT territoriaux du Havre n'a pas souhaité réagir à cette interpellation mais devrait prévoir une mobilisation devant le tribunal.
A LIRE AUSSI.
La mairie du Havre évacuée : un militant CGT en garde à vue
Le Havre : le ton se durcit entre les territoriaux et la ville [photos]
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.