À l'issue du second tour des élections législatives, dimanche 18 juin 2017, les candidats La République en marche décrochent 16 des 28 circonscriptions normandes.
Dans le Calvados, la faible participation, 44,09%, n'a pas profité entièrement aux candidats de la majorité présidentielle. Laurence Dumont, députée socialiste sortante sur la 2e circonscription, garde son mandat (53,32%) face à Eric Halphen (46,68%). "J'explique ma victoire par le rassemblement de la gauche et une campagne de folie. J'avais également un bon bilan, je crois que ça explique le résultat. Le troisième argument qui m'a aidé : je n'ai pas caché que j'étais de gauche. Les gens savent qui je suis. Il faut être clair", a-t-elle déclaré sur le plateau de Tendance Ouest dimanche 18 juin. Sébastien Leclerc, du parti Les Républicains, a lui aussi inversé la tendance sur la 3e circonscription, en battant Florence Lehéricy, candidate Modem soutenue par La République en marche.
Les surprises de la Seine-Maritime
Autres surprises en Seine-Maritime, où le succès attendu d'En Marche a été freiné par le réveil des communistes et une volonté des électeurs d'apporter de la diversité à l'Assemblée nationale. Avec cinq élus En Marche, trois membres du Parti communiste, Hubert Wulfranc (3e), Sébastien Jumel (6e) et Jean-Paul Lecoq (8e), une députée Les Républicains, Agnès Firmin-Le Bodo (7e) et un survivant socialiste, Christophe Bouillon sur la 5e circonscription, le résultat définitif des élections législatives en Seine-Maritime est bien loin des estimations faites à l'issue du premier tour.
Pas de changement dans la politique de la Région
Après cette domination du parti présidentiel, aussi bien normand que national, le président de la Région, Hervé Morin a tenu à s'exprimer. Pour lui, cette large victoire ne change rien à la politique menée par la majorité régionale. "Nous avons tous été élus sur la même liste pour réussir ce mandat afin que le territoire normand soit le plus fort possible". Hervé Morin a d'ailleurs demandé à rencontrer le premier ministre Édouard Philippe pour discuter de sujets régionaux. "Sur plusieurs points nous avons besoin des aides de l'État et je suis bien content de discuter avec un premier ministre normand qui connaît et comprend les enjeux de notre région".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.