Placé en garde à vue puis en détention provisoire le 24 août 2016, un individu formule une demande de mise en liberté le 8 juin 2017 à Rouen (Seine-Maritime). Ressortissant moldave, il affirme que son frère peut lui trouver du travail à Moscou, où il réside.
Il a toujours nié les faits qui lui sont reprochés. Il est soupçonné d'avoir endommagé un distributeur de billets au Havre (Seine-Maritime) en juillet 2016, puis d'avoir fabriqué, utilisé et cédé des moyens de paiement falsifiés dans les secteurs d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) et Grand Quevilly (Seine-Maritime).
Il reconnaît enfin les faits
Lors de l'audience, vendredi 16 juin 2017, il reconnaît enfin ses méfaits, espérant peut-être favoriser sa demande de mise en liberté. "Ma famille peut m'accueillir et m'attend", dit-il à la barre. Pour le Ministère Public, "l'instruction du dossier montre l'incertitude de son activité dans l'éventualité d'une remise en liberté".
En l'absence de défense, le Tribunal rejette la demande de mise en liberté du prévenu et prononce son maintien en détention en l'absence de garantie de représentation et du risque de réitération de l'infraction puisque le prévenu ne peut justifier de moyens de subsistance suffisants sur le territoire français.
L'instruction de son dossier se poursuit donc jusqu'à une éventuelle mesure de reconduite à la frontière.
A LIRE AUSSI.
L'affaire Grégory relancée, l'énigme pas résolue
"Biens mal acquis": décision sur un éventuel report du procès Obiang
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.