La députée sortante de l'Essonne, qui reprenait la circonscription de François Fillon jugée encore il y a quelques mois "en or", n'a pu rattraper le retard enregistré au premier tour (18,13% contre 41,81%), tout en ayant bien remonté son score à plus de 45% des voix.
L'ancienne ministre a indiqué sur Facebook qu'elle avait appelé son adversaire "pour le féliciter". "J'ai souhaité porter dans cette campagne la voix d'une droite moderne, ouverte et progressiste", écrit-elle.
NKM avait eu une fin de campagne perturbée par l'agression par un passant, le maire sans étiquette d'un village normand depuis placé en garde à vue, sur un marché. Prise d'un malaise, elle avait été hospitalisée.
L'ex-candidate à la primaire de la droite et du centre jouait gros dans cette élection car, élue municipale du XIVe arrondissement, elle dirige l'opposition à la maire PS de Paris Anne Hidalgo.
Elle avait été très critiquée dans ses propres rangs pour avoir en cours de route changé de circonscription, passant de l'Essonne à la 11e de Paris avant de se faire investir dans la 2e.
Le candidat REM, un chef d'entreprise de 59 ans, est un ancien patron de journaux économiques (Challenges, le groupe Expansion).
Dans cette circonscription, qui regroupe une partie du chic VIe arrondissement, le Ve et un morceau du très bourgeois VIIe, l'UMP Fillon avait manqué de peu en 2012 l'élection au premier tour.
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