C'est une décision qui "étonne" et surtout inquiète les dirigeants de Vert Marine. Du lundi 12 au jeudi 15 juin 2017, Thierry Chaix et Jean-Pascal Gleizes, les deux fondateurs de l'entreprise spécialisée dans la gestion d'équipements de loisirs, comparaissent devant le tribunal correctionnel de Rouen (Seine-Maritime).
Ils sont tous deux soupçonnés de "favoritisme" et "recel de favoritisme" entre janvier 2010 et fin 2012.
Échange d'informations confidentielles?
La justice s'interroge en effet sur leurs relations avec l'entreprise Aemco, dont le directeur Mickaël Pasek est également mis en cause. Ce cabinet de conseil spécialisé dans les collectivités locales aurait pu fournir des informations confidentielles qui auraient aidé Vert Marine à décrocher des attributions de DSP (délégations de service public).
Actuellement, Vert Marine gère plus de 90 établissements, en particulier des piscines, partout en France et compte environ 1 700 salariés.
Risque d'interdiction de diriger une entreprise
Dans cette affaire, les trois dirigeants risquent des milliers d'euros d'amende et surtout l'interdiction de gérer et diriger une entreprise commerciale. "Ces réquisitions pour recel de favoritisme tendent à exclure, sous prétexte de la moralisation, ses fondateurs de leur possibilité de diriger et faire prospérer, comme ils l'ont fait depuis 25 ans, leur société", s'inquiète l'entreprise.
Après ces quatre jours d'audience, le tribunal a annoncé qu'il rendra son jugement début juillet.
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