Le nom d'Alpine rime forcément avec la Normandie. Même quand on parle de prototype de course automobile et que le bolide n'est pas pensé et développé sur le site historique de la marque, à Dieppe (Seine-Maritime). Mais les deux voitures engagées par l'équipe Signatech Alpine à partir de 15h ce samedi 17 juin 2017 aux 24 Heures du Mans ont un accent normand prononcé.
"La partie compétition est basée à Bourges, car c'est là qu'est basée mon entreprise", explique Philippe Sinault, le patron de l'écurie engagée dans la catégorie LMP2. Mais il l'admet, son équipe entretient des relations étroites avec le siège de la marque et "se rend très fréquemment à Dieppe pour échanger avec les équipes".
Bientôt une Alpine en GT ?
Mais la relation entre l'écurie et la marque pourrait bientôt passer un cap. Pour le moment, Philippe Signault et son équipe exploite un prototype très pointu mais qui n'a rien à voir avec les voitures que l'on trouve sur nos routes. À l'inverse de la catégorie GT, qui rassemble des voitures certes luxueuses comme des Ferrari ou des Porsche, mais que l'on peut croiser tous les jours.
C'est cette catégorie GT que Philippe Signault aimerait investir à l'avenir avec "une version de compétition de la voiture de route" récemment sortie par Alpine. "La réponse ne m'appartient pas, mais ça fait partie des projets", admet le patron d'écurie. Mais entre les discussions et le développement de la voiture, il faudrait attendre plusieurs années pour trouver une Alpine dite "classique" sur les routes du circuit de la Sarthe.
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