Ce sont tout d'abord les candidats de la première circonscription, la députée socialiste sortante Valérie Fourneyon et le candidat de la République en marche, Damien Adam, qui se sont affrontés sur le plateau.
1re circonscription: Adam/Fourneyron
Au coeur des débats entre l'ancienne ministre et son jeune challenger, la question de la légitimité en politique est notamment ressortie. "Les électeurs de la circonscription peuvent se demander par qui ils veulent être représentés, il leur faut quelqu'un qui connaît le territoire", a avancé Valérie Fourneyron. Novice en politique, Damien Adam réplique que sa légitimé lui vient des urnes. "Les citoyens ont fait leur choix, ils m'ont placé en tête du premier tour", avec près de 35 % des voix contre seulement 17 % pour la socialiste.
La députée sortante reconnaît que "le challenge est difficile, mais je suis loyale à mon histoire politique". Si elle ne regrette pas de ne pas avoir demandé l'investiture En Marche car "je ne retourne pas ma veste parce que c'est un effet de mode", Valérie Fourneyron explique vouloir travailler dans "une majorité plurielle", et n'avoir "jamais pratiqué les clivages stériles."
Une position floue aux yeux de son rival, qui rappelle que sa concurrente a bien du mal après une premier tour où "vous êtes la seule qui n'ait pas mis le logo du PS sur votre bulletin de vote mais la mention majorité présidentielle plurielle" afin de "revenir à gauche pour draguer les électeurs de Véronique Beregovoy (EELV) et Lionel Decamps (France Insoumise)".
Adam-Fourneyron
2e circonscription: Guégot/Vidal
Les échanges ont été en revanche plus laborieux pour Annie Vidal, candidate En Marche sur la 2e circonscription. Bottant en touche sur plusieurs sujets, notamment la loi travail ou encore l'état d'urgence, elle explique : "Je n'ai pas le recul nécessaire sur ce dossier".
Un manque d'expérience que la candidate Les Républicains, Françoise Guégot, met en parallèle avec "les 10 ans que j'ai passé à faire un très gros travail sur ce territoire, qui possède par exemple plus de 750 associations et qu'il est difficile d'appréhender en trois semaines et demi de campagne", tout en reconnaissant que malgré tout, son parti est "passé d'une élection imperdable à une élection ingagnable".
Guégot/Vidal
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