Sortis de l'épreuve soulagés, découragés ou en plein doute existentiel, ils ont été des centaines de milliers à se remuer les méninges pendant quatre heures maximum lors de cette épreuve, coup d'envoi d'une semaine d'examens pour décrocher le sésame du bac.
En région parisienne, devant le lycée Gutenberg de Créteil, Youssef, 18 ans, est "content de sortir, retrouver les amis pour discuter du sujet" car "pendant quatre heures, on se sent un peu tout seul". "On se demande si on a bien compris", confie le jeune homme en terminale scientifique, qui a choisi de commenter un texte de Michel Foucault.
"Tout ce que j'ai le droit de faire est-il juste?", l'un des trois sujets soumis aux élèves de terminale littéraire était l'un des plus commentés sur Twitter, les internautes interpellant en particulier les hommes politiques sur la question, dans un contexte de crise de confiance et à quelques jours du deuxième tour des élections législatives.
L'épreuve de philosophie reste la plus commentée en France de cet examen bicentenaire, qu'elle accompagne d'ailleurs depuis la naissance du bac en 1809. La philo se déroulait alors à l'oral. Et en latin...
Depuis 2012, le taux de réussite au bac français dépasse les 80%. En 1945, quelque 3% des jeunes décrochaient ce diplôme et moins d'un tiers dans les années 80.
A LIRE AUSSI.
Baccalauréat: la philo ouvre le bal pour les bacs général et techno, le français pour les bacs pro
Dans un mois, objectif bac pour 700.000 candidats
Mme de Lafayette, première femme au programme des terminales L
Baccalauréat : prof de philo et Youtubeur, il vient en aide aux candidats
Médecins du Monde : en Seine-Maritime, "le département ne remplit pas sa mission"
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.