Le jeune homme de 22 ans avait été arrêté en janvier 2016 alors qu'il se trouvait en Corée du Nord dans le cadre d'un voyage organisé pour le Nouvel An.
L'étudiant originaire de Cincinnati avait ensuite été condamné à 15 ans de travaux forcés par la Cour suprême nord-coréenne après avoir avoué le vol d'une affiche ornée d'un slogan politique dans un hôtel de Pyongyang où il était hébergé.
"Otto Frederick Warmbier, qui était aux travaux forcés, a été renvoyé dans son pays le 13 juin 2017 pour des raisons humanitaires en vertu du jugement de la Cour centrale de la RPDC (République populaire et démocratique de Corée, Ndlr)", indique l'agence.
Selon le Washington Post, Otto Warmbier a contracté une forme de botulisme peu après son procès en mars 2016 et s'est vu administrer un somnifère qui l'aurait plongé dans le coma.
Sa libération est intervenue après d'intenses efforts diplomatiques en coulisse.
Au final, le représentant spécial du département d'Etat pour la Corée du Nord, Joseph Yun, s'est rendu à Pyongyang pour prendre en charge l'étudiant, avait déclaré mercredi aux journalistes à Séoul le sous-secrétaire d'Etat américain Thomas Shannon.
CNN avait rapporté que M. Yun avait appris début juin de représentants nord-coréens à l'ONU que l'état de santé de M. Warmbier s'était dégradé.
Le New York Times avait de son côté indiqué que les autorités américaines avaient reçu des renseignements selon lesquels M. Warmbier avait été plusieurs fois battu en détention.
Présenté à la presse étrangère et aux diplomates quelques semaines après son arrestation, Otto Warmbier avait déclaré, en pleurs, avoir fait "la pire erreur de (sa) vie".
La diplomatie américaine avait exhorté Pyongyang à le gracier, jugeant cette condamnation excessivement dure.
Les relations entre les Etats-Unis et la Corée du Nord se sont encore tendues depuis l'entrée en fonction du président Donald Trump, en raison des ambitions nucléaires nord-coréennes pourtant bannies par l'ONU.
Pyongyang a procédé à des dizaines de tirs de missiles et à deux essais nucléaires depuis le début 2016 avec l'objectif de développer un missile capable de frapper le territoire américain.
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