Un parti arrive et un autre s'en va. Sur des terres traditionnellement ancrées à gauche, le Parti socialiste n'a pas résisté à la déferlante de la République en Marche. Jusqu'au dimanche 11 juin 2017, huit circonscriptions étaient détenues par le parti. À la vielle du second round du scrutin, ils ne sont que deux élus PS encore dans la course.
"Dire que le PS a fait une mauvaise campagne et un mauvais score, c'est une évidence!" reconnaît Nicolas-Mayer Rossignol, ancien président de la région Haute-Normandie et suppléant sur la 1re circonscription.
Fourneyron à la peine
Sur la 1er circonscription, Valérie Fourneyron, ancienne ministre des Sports et députée sortante, se trouve en difficulté. Au soir du premier tour, elle termine en deuxième position avec 17,22 % des voix, loin derrière le tout jeune candidat En Marche, Damien Adam, qui récolte, lui, plus de 34 % des suffrages. Même en misant sur un report d'une partie des voix des écologistes - Véronique Beregovoy fait 6,4 % - et de la France Insoumise - Lionel Decamps fait 13,33 % - la partie s'annonce très compliquée.
Le second qualifié, Christophe Bouillon, dispose lui d'une confortable avance. S'il totalise près de 42 % des suffrages dès ce premier tour, il n'affrontait pour sa part aucun candidat de la majorité présidentielle.
Bachelay perd son siège
Pour le reste, le coup est rude pour les députés sortants: Luce Pane termine quatrième sur sa circonscription et Guillaume Bachelay troisième. Marie Le Vern se retrouve même à la cinquième place et Catherine Troallic en sixième position. L'ancienne Secrétaire d'État de François Hollande, Estelle Grellier ne parvient pas non plus à se qualifier pour le second tour sur la 9e circonscription.
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