On l'appellera Julie. Elle est âgée de treize ans. Des gamineries dans son collège à Alençon (Orne), une brouille avec certains de ses ex-camarades, à l'automne dernier. Et puis, le harcèlement scolaire. La jeune fille explique que les faits ont duré toute l'année.
Julie a fini par craquer
Début juin 2017, un médecin a prescrit une éviction de Julie de son établissement scolaire. En septembre, elle devra intégrer un nouveau collège...
Julie témoigne, pour que les autres jeunes qui seraient eux aussi harcelés, n'hésitent pas à en parler:
Julie
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Chère Julie, en espérant que vous passiez par là :
Vous êtes bien courageuse d'avoir témoigné ainsi sur votre calvaire. Ayant vécu un harcèlement scolaire, moins intense que le vôtre, il y a plus de 10 ans maintenant, je ne peux qu'être de tout cœur avec vous. La réaction de votre CPE est honteuse : travailler sur votre comportement social pour apprendre à aller vers les autres... ce n'est pas en tournant les choses ainsi qu'il aurait pu vous rendre votre confiance et votre joie de vivre.
Vous avez très bien fait de parler à vos parents et de vous livrer à des adultes - la réalité de l'adolescence est terrible, et du point de vue des adultes il sera toujours inadmissible de voir ce genre de situations. Même vous dans vingt ans, vous y repenserez avec un tas d'émotions, mais, je l'espère, plus aucune honte ou tristesse ; juste une envie de prouver à tout ceux qui vous ont fait du mal que c'était bas et nul de leur part.
Battez-vous, soyez libre, pensez par vous même, travaillez, allez vers les autres uniquement si vous le sentez, trouvez vous des passions hors de l'école pour vous sortir la tête de cela, et prenez votre temps pour grandir. Je vous souhaite une bonne continuation dans votre vie, et beaucoup de passions partagées avec des personnes précieuses pour vous. L.A
Notre fille a était harcelée alors qu'elle n'était quand primaire et lorsque que l'on allait à l'école pour en discuter avec les enseignants, ils ne trouvaient rien de mieux à dire que c'était sa faute. Comme cela c'était produit en CM2, nous avons fait le choix, avec notre fille, de l'envoyée dans un autre collège, que celui qu'elle aurait du intégré, afin qu'elle ne se retrouve pas avec ses ancien camarades. Au cause de cela, elle a du se retrouvée en internat des la 6ème (à 11 ans). Heureusement pour nous, elle s'est retrouvée dans un établissement qui à su la prendre en main, la rendre plus forte et surtout qui lui a permis de retrouver confiance en elle. Nous sommes dans un pays ou l'on puni les harcelés plutôt que les harceleurs qui rendre chez eux le soir tout sourire alors que les harcelés se cachent.
Julie, en temps que père, je ne comprend que trop bien ce que tu vie, mais je pense vraiment que le changement d'établissement te sera bénéfique et je te souhaite de retrouvé une stabilité dans ta vie scolaire.
Le jour ou les établissement scolaire s'occuperont véritablement de ces problèmes d'harcèlement en punissant les harceleurs n'est malheureusement pas près d'arriver.
Courage à toi Julie, une nouvelle vie s'ouvre à toi dans ce nouvelle établissement.
C'est une honte le manque d'empathie et de professionnalisme du Directeur et du CPE!
Mon fils s'est fait harcelé en CE1. Un redoublant lui donnait de coups de pied dans les escaliers et lui a même tapé la tête contre son bureau ce qui a fait que ses dents se sont affaiblis. Ni les maîtresses (7 dans l'année) ni le directeur n'y ont rien fait. J'ai essayé de parler avec le père de le harceleur mais il m'a à peine écouté. Finalement j'ai dit à mon fils que j'avais tout fait, que maintenant c'était à lui de l’arrêter et c'est ce qu'il a fait, il a mordu le harceleur qui a arrêté de l'embêter. Dommage qu'on ait à arriver à ces extrêmes pour être à l'abri.
Beaucoup de courage à toi Julie!