Ils sont 116 candidats sur la ligne de départ, répartis de manière assez inégale sur les 10 circonscriptions de Seine-Maritime. Les chances sont inégales aussi car certains partent largement favoris à leur propre réélection comme Françoise Guégot chez les Républicains dans la 2e circonscription ou Christophe Bouillon pour le PS dans la 5e.
En revanche, il y a des territoires où les résultats risquent d'être très serrés. C'est notamment le cas de la 4e circonscription où le député sortant, le socialiste Guillaume Bachelay, pourrait payer sa fidélité aux valeurs du Parti socialiste et à François Hollande après la débâcle de son parti aux présidentielles.
La donne est pratiquement la même sur la troisième circonscription, celle de la rive gauche de Rouen, où la socialiste Luce Pane pourrait être détrônée par Hubert Wulfranc, le maire communiste de Saint-Etienne-du-Rouvray qui dispose d'une belle cote de popularité, ou encore Jonas Haddad, un jeune loup des Républicains et même Cyrille Grenot, le candidat En Marche qui s'était déjà présenté en 2012 sous les couleurs du Nouveau centre.
Quel score pour le FN?
Après la défaite des présidentielles, l'objectif de Guillaume Pennelle, le numéro 1 du parti dans le département est claire: décrocher une circonscription. Il faut tout de même remonter en 1986 et à l'élection de Dominique Chaboche, alors que le mode de scrutin n'était pas le même, pour trouver une trace d'un député frontiste dans le département.
Cette fois encore, le parti mise gros sur les territoires ruraux et a placé sa carte maitresse, Nicolas Bay, sur la sixième circonscription, celle où le FN estime avoir le plus de chances de l'emporter. Face à lui, le premier secrétaire national du FN aura Sébastien Jumel, le maire communiste de Dieppe, le candidat En Marche Philippe Dufour et surtout la députée socialiste sortante, Marie Le Vern, qui devra défendre le siège dont elle a hérité de Sandrine Hurel en 2015.
L'héritage d'Édouard Philippe
Ils ne sont pas moins de 18 à vouloir récupérer le siège que le nouveau Premier ministre ne briguera pas un nouveau mandat. La République en marche a décidé de ne pas investir de candidat sur cette septième circonscription pour ouvrir la porte à la droite et aux Républicains, qui seront représentés par Agnès Firmin-Le Bodo, une des adjointes d'Édouard Philippe quand il était maire du Havre.
Face à elle, beaucoup de nouveaux noms comme le socialiste Mathieu Brasse, le communiste Baptiste Bauza ou la jeune frontiste Stéphanie Ferrand. Cette septième circonscription est donc un symbole de l'indécision qui pèse sur cette élection.
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