"Je ne crois pas que sa position soit fragilisée", a déclaré M. Philippe sur Europe 1, interrogé sur le Garde des Sceaux et président du Modem, qui s'est allié avec Emmanuel Macron fin février.
Un ex-collaborateur du MoDem a dénoncé mercredi dans un signalement à la justice la réalité de son emploi comme assistant parlementaire auprès de l'ancien eurodéputé Jean-Luc Bennahmias, ce que le MoDem a immédiatement contesté affirmant avoir respecté "toutes les règles".
Selon Le Point, "l'auteur du signalement a assuré à la justice n'avoir +jamais+ travaillé pour lui +en particulier+". Basé au siège parisien du MoDem, il dit n'avoir "jamais mis les pieds" dans la circonscription de M. Bennahmias ou au Parlement européen, selon Le Parisien.
De son côté, Radio-France affirme que "sur la période 2009-2014, une dizaine de salariés du siège du parti étaient parallèlement collaborateurs des députés européens du Modem".
"Je ne vais pas commenter les révélations et les lettres de dénonciations formulées ici et là", a écarté le Premier ministre vendredi.
"Primo, j'ai fixé les règles s'agissant de la participation des ministres au gouvernement", à savoir qu'un ministre mis en examen devrait quitter le gouvernement, a rappelé M. Philippe, qui avait édicté cette règle en réponse à une question sur le cas du ministre de la Cohésion des territoires Richard Ferrand.
"Deuxio, nous nous sommes engagés sur un texte extrêmement ambitieux de rétablissement de la confiance dans l'action publique, c'est le texte qui est porté par le Garde des Sceaux qui va profondément changer la donne. C'est ça qui m'intéresse", a poursuivi M. Philippe.
"Nous serons d'autant plus forts collectivement que nous respecterons ce sur quoi nous nous sommes engagés, c'est-à-dire que nous réussirons à transformer le droit pour faire en sorte que toute une série de pratiques passées soient rendues impossibles dans l'avenir", a-t-il conclu.
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