"On ne va pas l'arrêter brutalement", répond le Premier ministre, interviewé par des lecteurs du quotidien, quand on l'interroge sur l'avenir de ce dispositif d'emplois subventionnés, dont plusieurs centaines de milliers de jeunes ont bénéficié sous François Hollande.
"On a besoin de ce type de contrats utilisés depuis trente ans, par tous les gouvernements et particulièrement en période électorale. Le gouvernement précédent les a beaucoup utilisés les six derniers mois du quinquennat", critique M. Philippe.
"Les contrats d'avenir coûtent cher et ils ne sont pas la seule solution. Nous y aurons recours mais de façon maîtrisée", affirme-t-il.
Les emplois d'avenir, lancés en 2013, sont des contrats aidés, à temps plein et de longue durée (un à trois ans), dont la spécificité est d'être destinés aux jeunes de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés.
Ils incluent un projet de formation et sont principalement dans le secteur non marchand.
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