Cette offre, qui conditionne l'avenir des 950 salariés du pôle, comprenant notamment les fameux cassoulets, constitue pour la direction un "aboutissement" dans les négociations engagées depuis de longues semaines avec plusieurs candidats à la reprise.
"Cette offre permet d'assurer l'avenir de ce pôle dans d'excellentes conditions. C'est, pour ce pôle essentiel, l'aboutissement d'un processus concurrentiel que mène le mandataire désigné par le tribunal de commerce et avec l'appui de l'Etat et des banques partenaires du groupe, entièrement mobilisés dans la recherche de solutions à ses côtés", écrit la direction dans un communiqué.
"L'offre conjointe que l'on porte a retenu l'attention de l'ensemble des parties, nombreuses autour de la table", s'est félicité Mathieu Thomazeau, le directeur général de Cofigeo, joint par l'AFP.
Le groupe revient de loin. Fin 2016, un audit mis en oeuvre peu après le décès de la dirigeante du groupe, Monique Piffaut, a révélé un vaste trucage de ses comptes.
FTL, aux marques connues - comme William Saurin, Garbit ou Paul Prédault - confronté à de graves difficultés financières, aurait alors pu frôler la disparition. Mais l'Etat s'est démené pour qu'il évite la liquidation judiciaire, en déposant 70 millions d'euros dans un fonds spécifique, dans le but de maintenir l'activité.
En janvier, la justice avait validé l'accord de financement entre le groupe agroalimentaire, ses banques et l'État, en vue de le sauver. Le nouveau patron du groupe, Eric Le Gouvello, cherchait depuis lors des repreneurs pour sauver les marques phares de ce géant de l'agroalimentaire.
Pour les pôles charcuterie et pâtes fraîches, qui emploient respectivement 1.400 et 150 personnes, l'identité des repreneurs est en principe connue, mais le tribunal de commerce de Paris a mis en délibéré aux 13 et 15 juin ses décisions concernant les conditions de reprise de ces deux pôles.
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