C'est le chanteur québécois Martin Giroux, révélé par l'émission Star Academy d'outre-atlantique en 2004 qui a été sélectionné pour reprendre le rôle de Phoebus. Après avoir été la doublure de Bruno Pelletier, rôle principal dans Dracula, et suite à son rôle dans le nouveau Big Bazar, il signe cette fois sa troisième participation à une comédie musicale. Incarner un personnage phare du spectacle au succès planétaire est un est un vrai challenge pour le jeune artiste.
Comment s'organise la tournée?
"Nous avons commencé la tournée en novembre 2016 à Paris et nous nous sommes aussi produits à Taïwan. Depuis avril, la troupe est sur les routes de France pour une tournée qui s'achèvera en décembre prochain. Nous avons déjà donné plus de 80 représentations."
Qu'est-ce que cela représente pour vous d'interpréter le rôle de Phoebus?
"C'est un vrai privilège et un challenge: le genre de rôle qu'on ne refuse pas. Notre-Dame de Paris est aujourd'hui une des plus grandes comédies musicales françaises: une belle histoire, bien ficelée. Je n'avais pas eu l'occasion de voir le spectacle originel sur scène et j'ai été ravi et surpris de découvrir en répétition quelque chose d'aussi grandiose. La musique de Cocciante porte véritablement l'histoire: un spectacle tout à fait intemporel qui touche tout le monde et depuis 20 ans le spectacle n'a pas pris une ride."
Comment vous êtes-vous glissé dans la peau du personnage?
"Pour travailler mon rôle j'ai demandé conseil à Richard Charest. Dans cette nouvelle distribution, il incarne Grégoire mais il a pendant longtemps interprété le rôle de Phoebus. C'était le mieux placé pour m'aider à construire le personnage, tant d'un point de vue psychologique que physique. Il a interprété plus de 800 fois le rôle de Phoebus après Patrick Fiori dans la première version du spectacle."
Quelles sont les difficultés liées à ce rôle?
"La vraie difficulté c'est la tessiture. Les thèmes interprétés par Phoebus sont écrits dans un registre un peu plus haut que le mien. Ce sont des chansons particulièrement intenses et j'appréhendai un peu ce travail de la voix. De plus, je ne suis pas un acteur mais un chanteur, il m'a fallu apprendre à jouer sur scène et à suggérer toute une palette d'émotions."
En quoi ce spectacle évolue?
"La mise en scène et les chorégraphies sont nouvelles. Mais si certains tableaux ont changé, comme le bal d'amour, l'esprit originel est conservé car la première mise en scène était tout à fait efficace. Il s'agit surtout de détails ajoutés. Il y a beaucoup d'épisodes dansés par les sans-papiers ce qui rajoute à la comédie un degré d'intensité et contribue à améliorer l'esthétique d'ensemble."
Pratique. Vendredi 16 et samedi 17 juin à 20h30. Zénith de Rouen. Tarifs 28 à 69€. citylive.trium.fr
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