Les années passent et peu de clubs en Normandie peuvent se vanter d'une telle longévité dans l'élite de leur sport. Au plus haut niveau national depuis 1996, les filles de Mondeville ont avec le temps façonné la carte d'identité sportive de cette commune jadis ouvrière. Au point d'en devenir l'emblème. En coulisses, les dirigeants n'ont pas attendu la superbe cinquième place acquise en championnat cette année pour penser l'avenir.
L'USOM va devenir une entreprise
Une réflexion est en cours sur l'évolution de la structure pour que l'association délègue prochainement la partie professionnelle à une entreprise. Une Société anonyme sportive professionnelle verrait alors le jour. "Ça permettait de voir des entreprises devenir actionnaires du club, et donc avoir leur mot à dire sur son évolution, les impliquer", explique Régina Dutacq, président de l'USOM. Pour l'heure le billet d'entrée n'est pas encore fixé. "Notre objectif est de lancer la SASP en 2018, probablement en septembre, car c'est toujours compliqué de le faire en cours de saison."
En quête d'un ambassadeur
Pas moins de 70 partenaires sont aujourd'hui de la partie. Pour exister dans un championnat où les cadors s'appuient sur un budget proche des deux millions d'euros, quand l'USOM évolue avec une enveloppe de 1,2 million, les dirigeants normands veulent consolider cette assise financière, voire la développer. La part de soutiens privés qui représentent environs 50 % du budget du club, doit ainsi être amenée à progresser. Et pour apporter encore un peu plus de dynamisme, le club calvadosien se cherche un ambassadeur ou un parrain. "Rien n'est fait dans ce dossier, mais nous souhaiterions effectivement associer l'image d'un ou d'une joueuse de très haut niveau à notre équipe", confirme Régina Dutacq.
Les dirigeants refusent de dépenser l'argent qu'ils n'ont pas. La récente qualification européenne obtenue par un groupe appelé à beaucoup changer, n'accouchera peut-être pas de matchs à l'échelle continentale la saison prochaine.
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