Philippe Poutou, candidat aux élections législatives de 2017 était présent à Caen (Calvados) jeudi 1er juin 2017 pour rencontrer des militants du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) pour une réunion publique au Pôle de vie des quartiers de la rive droite. En amont, Philippe Poutou était au point presse au bar El Camino à Caen. Il était accompagné du seul représentant dans le Calvados, Nicolas Vabre, sur la première circonscription.
• Pourquoi être venu à Caen, ce jeudi 1er juin ?
"Le NPA à quelques candidatures sur Caen Ouest, on essaie de soutenir ses candidatures là et de profiter de la campagne pour faire des réunions publiques, continuer à défendre ce que l'on défend depuis la campagne présidentielle, cette idée qui faut faire entendre la révolte contre le système capitaliste et puis mettre en avant un programme politique en rupture. Il faut que l'on se batte, que l'on prenne nos affaires en main. On continue à dire ça parce que, on ne quitte pas cette histoire qu'il y a un moment donné, qu'il va y avoir de la bataille sociale, en tout cas il faut la préparer, c'est tout ça que l'on a envie de dire."
• Pourquoi un seul candidat représente le NPA en Normandie ?
"Globalement sur le territoire, il y en a trop peu, environ 36. Ce n'est pas simple, parce que financièrement les élections ça coûte cher, on fait gaffe au budget et puis il faut aussi des forces militantes, on a eu la campagne présidentielle. Nous avons dépensé beaucoup d'énergies et on s'est dit que dans cette campagne là ça serait difficile d'être audible, parce que d'abord il y a très peu de médiatisation, d'une part et puis dans la multiplicité des candidatures, dans l'opinion général qui va être à un niveau d'abstention relativement important. On a essayé de peser le pour et le contre, nous sommes aujourd'hui peu et c'est vrai que dans le Calvados on en a une seule candidature, Nicolas Vabre."
• Un échec pour le NPA ?
"C'est difficile, c'est sûr, çela fait des années qu'on a du mal à se développer, militer c'est compliquer, d'ailleurs il y des gens qu'ont dé-milité parce qu'ils n'y croyaient plus, ou parce qu'ils désespéraient mais ce n'est pas que dans le NPA que ça se passe. C'est compliqué et c'est d'ailleurs la traduction d'une faiblesse militante de ne pas pouvoir se présenter plus que ça."
• Et après les législatives, votre "combat" continuera-t-il ?
"Il n'y a pas de suspense, on sait que nous ne gagnerons pas les législatives. On va faire 1 ou 2%. Si nous devions concourir juste pour un poste, ça ne serait pas la peine. On est là pour essayer de se faire entendre. Là où il y a des candidatures, on le fait à travers une campagne électorale, un peu classique (des affiches, des tracts sur les marchés, des réunions publiques).
Peut-être que l'on rentre dans une période où il peut se passer des choses nouvelles, des coups de colère, des populations qui descendent dans la rue. Le gouvernement Macron sera peut-être confronté à une opposition que les autres gouvernements n'ont pas vécue, c'est ce que l'on espère."
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