Machine à coudre, stocks de fils, tissus, tables à repasser... Tout le matériel de l'usine Brunot-Tantot de Valognes (Manche), soit environ 200 lots, est proposé aux enchères ce jeudi 1er juin 2017 à l'hôtel des ventes de Cherbourg.
Trop peu de commandes
C'est la fin d'une entreprise historique, fondée il y a bientôt cinquante ans. "Un fleuron de la confection dans le Cotentin" regrette le maire de Valognes, Jacques Coquelin, qui voit disparaître la seconde usine du genre dans sa commune, après Afibel.
Spécialisée dans la réalisation de vestes et de manteaux pour de grandes marques comme Chloé, Nina Ricci ou Dior, Brunot-Tantot avait été placée en liquidation judiciaire il y a quelques semaines, face à des commandes trop peu nombreuses.
38 salariés en attente d'un reclassement
"Les 38 salariés ont été licenciés économiquement, explique Franck Adam, secrétaire de l'union locale CGT à Valognes, il faut désormais obtenir une cellule de reclassement : beaucoup sont prêtes à suivre des formations, car elles ne sont pas à l'âge de la retraite". La majorité des salariés sont des femmes. Beaucoup ont plus de 45 ans.
Franck Adam - CGT Valognes
"Ce qui m'intéresse, c'est le reclassement de ces salariés" plaide lui aussi le maire, qui devait rencontrer les représentants syndicaux en fin de matinée, avec le président de l'agglomération du Cotentin, Jean-Louis Valentin, et le vice-président Benoît Arrivé. La commune de Valognes compte environ 400 personnes au chômage, un chiffre constant depuis 2008.
En 2013 déjà, l'entreprise Socoval, basée à Cherbourg, avait subi le même sort que Brunot-Tantot.
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