Le rap est comme un fil conducteur dans la vie de Thierno Dia, des leçons de vie qu'il a mémorisées enfant jusqu'à sa vie de businessman. À presque 40 ans, cet homme originaire de Barentin (Seine-Maritime) s'apprête à sortir en juillet 2017 un premier album entouré du collectif Humaniste.
Une chanson en hommage au père Hamel
"J'ai toujours fait de la musique mais je gardais ça pour moi", rembobine l'artiste. Une passion cachée qu'il a pu alimenter au contact de quelques grands noms de la maison de disques pour laquelle il a travaillé pendant dix ans, dans le service marketing. Une expérience qui l'a dégoûté d'un milieu "toujours dans la course pour avoir plus d'argent". Thierno Dia, lui, se range dans la case "rap conscient" et privilégie le message dans les textes qu'il écrit lui-même. "Plutôt que de crier, je préfère écrire des textes qui disent des choses et qui parlent aux gens."
Le déclic pour rendre sa musique publique, c'est à la suite de l'assassinat du père Hamel et de l'agression de son propre père le lendemain que le rappeur l'a eu. Un événement qui lui a inspiré la chanson "Mon père", qu'il voit comme un appel à l'unité et à "répondre au mal par le bien".
Dans sa bulle comme il le dit lui-même, Thierno Dia croit profondément en l'être humain, et ce n'est donc pas anodin s'il a choisi Humaniste pour le nom de son collectif. Dans cette formation, le rappeur espère servir de modèle à des jeunes talents locaux pour leur mettre le pied à l'étrier. D'ailleurs, son propre petit frère fait partie du projet. À Thierno de réussir à l'inspirer comme Kery James ou les Sages poètes de la rue l'ont fait pour lui auparavant.
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