Cette révision est due notamment à un investissement plus dynamique que constaté lors de la première estimation: il a progressé dans l'ensemble de 1,2%, alors que jusqu'alors sa hausse était estimée à +0,9%.
Au trimestre précédent, le PIB avait augmenté de 0,5%. Et pour le deuxième trimestre, aussi bien l'Insee que la Banque de France anticipent de nouveau une croissance de 0,5%.
Dans le détail, l'institut statistique a revu à la hausse son chiffre pour l'investissement des entreprises, à +1,9% contre +1,3% annoncé auparavant.
Celui-ci a été favorisé par l'arrivée à échéance en avril du dispositif de suramortissement fiscal des investissements productifs, qui a poussé les entreprises à en profiter massivement avant son expiration.
L'investissement des ménages a pour sa part progressé de 1%, contre 0,9% indiqué auparavant.
Les dépenses de consommation des ménages ont pour leur part ralenti, n'augmentant que de 0,1%, comme annoncé précédemment, contre 0,6% au trimestre précédent. Elles ont notamment été affectées par le repli des dépenses en énergie, dû à des températures hivernales "plutôt douces", selon l'organisme public.
Comme indiqué lors de la première estimation, le commerce extérieur a pesé sur la croissance à hauteur de 0,7 point, avec un repli de 0,8% des exportations et une accélération des importations, qui ont augmenté de 1,4% au premier trimestre, après avoir crû de 0,6% au dernier trimestre de 2016.
De fait, en raison notamment de cette révision, l'acquis de croissance - c'est-à-dire le niveau que le PIB atteindrait si l'activité ne progressait pas sur les trois prochains trimestres - est revu à la hausse, à 0,9% contre 0,7% auparavant.
Sur l'ensemble de l'année, le précédent gouvernement tablait sur une croissance de 1,5%. La Banque de France attend pour sa part 1,3%, soit 0,1 point de moins que ce que prévoient la Commission européenne, le FMI et l'OCDE.
L'Insee pour sa part n'a pas délivré à ce stade d'estimation de croissance sur l'ensemble de 2017.
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