Selon Le Parisien, le parquet de Paris a ouvert le 22 mars une enquête préliminaire pour "abus de confiance" sur des soupçons d'emplois fictifs visant des assistants d'eurodéputés.
D'après le quotidien, cette enquête a démarré à la suite d'une dénonciation d'une eurodéputée Front national, Sophie Montel, demandant à la justice de se saisir du cas de 19 eurodéputés de droite, de gauche et écologistes, parmi lesquels Mme de Sarnez, et d'une trentaine d'assistants.
Une enquête similaire vise déjà des eurodéputés FN, dont Marine Le Pen, accusés par le Parlement européen d'avoir versé frauduleusement des salaires d'un montant de près de cinq millions d'euros à des assistants parlementaires entre 2012 et 2017.
Marielle de Sarnez a affirmé lundi soir dans un communiqué transmis à l'AFP que le contrat de travail de son assistante parlementaire a été, "comme celui de tous (ses) assistants, validé et approuvé par le Parlement européen, encadré par des règles européennes bien plus strictes que les règles en vigueur en France".
Cette assistante basée en circonscription étant par ailleurs élue locale, "sa situation a été déclarée et vérifiée par le Parlement européen", a ajouté Mme de Sarnez qui assure que le travail en question "a été accompagné de rapports d'activité réguliers et consultables".
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