"Ce film a failli me tuer", avait-elle déclaré à Cannes après la projection de "In The Fade", qu'elle porte sur ses épaules.
L'ancienne top-modèle blonde lumineuse exilée à Hollywood, habituée des rôles dans des superproduction comme "Troie" ou "Inglourious Basterds", y incarne une mère qui cherche justice puis vengeance après la mort de son mari, d'origine turc, et de son fils, dans un attentat néo-nazi.
"Il y avait des scènes difficiles à tourner, à vivre. Les scènes de deuil, de souffrance extrême, c'était insoutenable. J'ai vécu quelque chose de terrible. Je n'ai pas travaillé depuis", ajoutait-elle.
"In the Fade", de Fatih Akin, est son premier grand film allemand, avec un réalisateur germano-turc, auteur de "Head on", "Soul Kitchen" ou "De l'autre côté".
Diane Kruger, née Heidkrüger en 1976 en Allemagne de l'Ouest, quitte à l'adolescence son village pour étudier le ballet à Londres. A 16 ans, elle se retrouve à Paris et entame une carrière de mannequin. Elle défile pour Marc Jacobs, Dolce & Gabbana et pose pour Chanel ou encore Yves Saint Laurent.
A Paris, la jeune allemande parfait aussi son anglais et son français. En 2001, elle épouse l'acteur français Guillaume Canet dont elle divorcera six ans plus tard.
Faux-airs de Dietrich
En 2004, Diane Kruger se retrouve à l'affiche de la superproduction hollywoodienne "Troie" de Wolfgang Petersen dans laquelle la blonde sculpturale incarne l'héroïne de la mythologie grecque Hélène, aux côtés de Brad Pitt et Orlando Bloom.
En 2009, elle revient dans "Inglourious Basterds" de Quentin Tarantino en compétition pour la palme d'Or à Cannes. Avec ses faux-airs de Marlene Dietrich, elle séduit la critique par son interprétation d'une courageuse actrice allemande recrutée par les alliés pour espionner les nazis.
Sa filmographie compte aussi des seconds rôles, comme dans "Benjamin Gates et le trésor des Templiers" où elle partage l'affiche avec Nicolas Cage, ou encore dans "Goodbye Bafana" où elle incarne la femme du geôlier de Nelson Mandela. Plus récemment, elle a joué dans la série policière américaine "The Bridge", arrêtée après deux saisons.
Son français impeccable lui a aussi ouvert la porte du cinéma hexagonal.
Dans "Les adieux à la reine" de Benoît Jacquot elle interprète une Marie-Antoinette déboussolée, aux prises avec le début d'une Révolution aussi bien dans la rue qu'intime, sur fond de romance homosexuelle.
Diane Kruger est une habituée des grands festivals de cinéma européens et a déjà fait partie du Jury des festivals de Berlin, Venise et Cannes.
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