"Le Brésil ne s'est pas arrêté et ne va pas s'arrêter, malgré la crise politique que, je le reconnais, nous sommes en train de traverser", a affirmé le chef d'État dans une tribune publiée dans le journal Folha de Sao Paulo.
M. Temer a confirmé sa présence mardi à un forum destiné aux investisseurs à Sao Paulo, capitale économique du Brésil, alors que le gouvernement table sur une timide reprise malgré un taux de chômage record, supérieur à 14%.
La tenue de ce forum "est la preuve incontestable qu'après un an de responsabilité fiscale, notre économie n'est plus au fond du trou et recommence à être vue comme une opportunité d'investissements", a-t-il exposé dans sa tribune.
Arrivé au pouvoir il y un an, après la destitution de Dilma Rousseff (gauche), dont il était le vice-président, M. Temer a misé sur une série de mesures d'austérité impopulaires, notamment la réforme du retraites et le libéralisation du marché du travail.
"Sans ces réformes, le Brésil de pourra pas se maintenir en l'état. Tout le monde le sait, même l'opposition", a argumenté le président.
M. Temer est en pleine tourmente depuis la semaine dernière, quand le journal O Globo a révélé l'existence d'un enregistrement - diffusé depuis par la justice - dans lequel il donne son accord au versement de pots-de-vin.
Ces dessous-de-table viseraient à acheter le silence d'Eduardo Cunha, ancien patron de la chambre des députés, aujourd'hui en prison pour son implication dans le scandale Petrobras.
Des révélations qui ont poussé la Cour suprême à donner son feu vert à une enquête pour corruption passive et entrave à la justice.
Le président nie toute malversation et critique dans sa tribune de dimanche ce qu'il désigne comme de "fausses confessions", qui s'appuient sur "un enregistrement clandestin".
Le 7 mars dernier, il avait été enregistré à son insu par Joesley Batista, patron du géant de la viande JBS, lui-même visé par plusieurs enquêtes anticorruption, qui a noué un accord avec la justice en échange d'une remise de peine.
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