À le voir courir, jouer et s'amuser comme tous les autres enfants, difficile de s'imaginer que Mamadi souffre de Troubles du spectre autistique (TSA). Une différence qui n'empêche pas le petit garçon de cinq ans de s'intègrer parfaitement aux cours d'éveil sportif, ou Kidisport, dispensés par l'ASPTT Rouen (Seine-Maritime).
Le mercredi 24 mai 2017, comme chaque semaine, Mamadi participe à une activité physique grâce à l'implication des bénévoles du club et au soutien de la Fondation Orange. Mais s'il peut s'intégrer au groupe d'enfants de son âge, c'est surtout grâce au soutien individuel et personnalisé d'Audrey.
Un accompagnant par enfant
La jeune femme est en Master à l'Université de Rouen et elle participe à l'accueil de deux enfants autistes dans le cadre d'un stage de fin d'études. Pour elle, cette activité est bénéfique "sur le plan social. Et puis ils sont très observateurs des autres enfants donc ils font comme eux et ça développe leurs capacités".
Selon elle, il y a juste besoin "d'adapter les exercices à leurs capacités physiques et motrices pour qu'ils puissent réussir". Les bénéfices, la maman de la petite Anaëlle les a déjà remarqués après quelques mois de pratique : "Il suffit de la voir sauter et courir... C'est vraiment une chance pour elle de pouvoir participer à ces ateliers."
Cette année, Mamadi et Anaëlle ont été les premiers enfants autistes à participer aux activités de l'ASPTT. Une première qui a eu valeur de test pour le club qui est ravi de la réussite du projet. L'ASPTT espère donc pouvoir accueillir une vingtaine d'enfants sur l'ensemble des activités sportives comme la lutte ou le volley.
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