Les faits d'attouchements sont dénoncés par sa première victime le 10 novembre 2016. Elle est venue faire ses achats dans la galerie marchande d'un supermarché d'Yvetot (Seine-Maritime). Le prévenu, en curatelle simple depuis plusieurs années, s'y trouve également, en compagnie de son épouse. Il a repéré la jeune femme, et la suit jusqu'à sa voiture où elle range ses courses. Il s'approche et lui caresse les fesses ouvertement. Choquée, elle porte plainte contre l'inconnu. Quelques jours plus tard, c'est sur le parking d'un autre supermarché qu'il s'intéresse à sa deuxième victime, la ceinturant pour l'empêcher de s'enfuir, tout en lui caressant la poitrine. Cette dernière porte également plainte le 19 novembre 2016 en précisant le numéro de la plaque d'immatriculation de la voiture du prévenu qu'elle a pris soin de relever avant qu'il ne s'en aille.
"J'ai eu un moment de déprime"
L'enquête montre que l'individu est coutumier des faits. Il a déjà été vu déambulant dans les parkings, observant attentivement les femmes seules. Interpellé et placé en garde à vue, il avoue qu'il a eu "un moment de déprime", et semble être affecté par une vie conjugale terne. Il souscrit à la question du Procureur quand on lui demande si sa femme n'a pas "un comportement adapté".
L'individu est manifestement fragile psychologiquement et sous traitement médicamenteux pour manque de discernement. Pour le Procureur, "le prévenu ne semble pas avoir conscience de la gravité des faits". Pour les parties civiles, "les victimes ont subi de graves conséquences psychologiques après le délit". Pour sa défense, on lui reconnaît "une déviance sexuelle maladive qui ne lui permet pas de gérer ses émotions".
Reconnu coupable, le Tribunal de Rouen le condamne ce jour lundi 22 mai 2017 à trois mois de prison avec sursis assortis d'une mise à l'épreuve de deux ans, ainsi qu'à une obligation de soins.
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