117 candidats pour dix circonscriptions. Au soir de la date butoir de l'enregistrement des candidatures, le vendredi 19 mai 2017, il était déjà possible de dresser un premier portrait de l'élection législative qui va se jouer en Seine-Maritime comme partout ailleurs les dimanches 11 et 18 juin 2017.
Sans surprises, les grands partis comme le Parti socialiste, les Républicains et le Front national sont très bien représentés avec un candidat dans chaque circonscription, à l'exception de la République en marche, le mouvement du nouveau président, qui ne présente pas de candidat dans l'ancienne circonscription d'Édouard Philippe, l'ancien député-maire LR devenu premier ministre.
Les députés remettent leur titre en jeu
De même, tous les députés élus en 2012 ou leurs suppléants qui ont pris la relève se présentent à leur propre succession à l'exception d'une circonscription. Dans la dixième, Dominique Chauvel ne brigue pas de second mandat. La maire de Saint-Valéry-en-Caux laisse donc l'investiture socialiste à Jean-Pierre Thevenot.
Parmi les surprises, on peut noter l'absence de candidats de gauche dans certaines circonscriptions au profit d'une candidature commune ou de jeux d'alliances. Par exemple, Fatima El Khili (EELV) ne se présente pas dans une troisième circonscription où elle était attendue, tout comme Manuel Labbé (PCF) qui s'était annoncé candidat dans la première circonscription. D'autres ont tout simplement rangé les armes comme Robert Picard, candidat dissident UDI à Rouen,
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