Les portes du collège Jean Zay au Houlme (Seine-Maritime) sont closes depuis fin mars mais Nicolas Bertrand, vice-président du Département à l'éducation se veut "rassurant".
Une rentrée à Jean Zay
Il l'assure, les collégiens pourront faire leur rentrée 2017 dans leur établissement du Houlme. Depuis le retour des vacances de printemps, ils sont en effet répartis sur quatre collèges de Barentin, Maromme et Martainville. Une solution provisoire qui a un coût - plus de 100 000 € de transport et location de matériel - mais qui demande surtout une importante organisation.
Les enseignants naviguent depuis la fermeture entre les quatre collèges pour assurer les cours aux quelques 500 élèves dont les classes d'origines ont été maintenues. "Une véritable prouesse technique et pédagogique", souligne Sophie Hebert, la principale du collège.
Surtout, elle veut assurer que les élèves passeront leur brevet des collèges dans les meilleures conditions possible au vu des circonstances. Ils devraient en effet être accueillis dans un seul et même centre d'examen, probablement un lycée proche.
Un collège provisoire en préfabriqués
Un premier scénario, idéal, permettrait de "mobiliser les entreprises pour effectuer les travaux de consolidation durant la période estivale. Mais durant ce moment creux de l'année, et surtout compte tenu des délais d'attribution des marchés public, le Département a déjà prévu une solution de repli, précise Nicolas Bertand.
On assure le coup en optant pour la location et la mise en place d'un collège modulaire. Concrètement, un collège provisoire d'une surface de 1 000 m2, soit 20 classes, serait installé sur des espaces sportifs dans l'enceinte même du collège." A ces préfabriqués s'ajouterait l'utilisation des ailes nord et sud du bâtiment, qui accueillent notamment la cantine et le CDI, et qui pourraient resservir dès la rentrée prochaine. La location coûterait sur une année scolaire plus de 500 000 €.
L'origine de la faille toujours recherchée
"Tout risque de marnière ou de cavité semble écarté, précise le vice-président à l'Éducation. On est sur un bâtiment qui a 20 ans, il faut un audit assez complet pour trouver une solution perenne. Le Département le déploiera pour voir quelle est l'origine de ce dysfonctionnement et surtout voir à qui incombe la responsabilité. Car derrière ce sont des coûts importants qu'il ne revient pas aux contribuables de Seine-Maritime de supporter."
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