"Ce n'est pas une bataille entre différentes religions (...) ou différentes civilisations", devait affirmer le président américain selon des extraits de son discours diffusés par la Maison Blanche.
"C'est une bataille entre le bien et le mal", devait-il encore dire dans ce discours marquant une rupture avec sa rhétorique de campagne au cours de laquelle il avait notamment affirmé que l'islam "déteste" l'Amérique. "C'est une bataille entre des criminels barbares qui essaient d'anéantir la vie humaine et des gens bien de toutes religions qui cherchent à la protéger".
Dans cette allocution très attendue, le président américain devait aussi appeler les dirigeants musulmans à "faire face à la crise de l'extrémisme islamiste".
L'expression est sensiblement différente de celle de "terrorisme islamique radical", dont il avait fait l'une de ses signatures durant la campagne électorale mais qui avait provoqué des grincements de dents dans le monde musulman.
"Les leaders religieux doivent le dire avec une très grande clarté: le barbarisme ne vous apportera aucune gloire (…) Si vous choisissez la voie du terrorisme, votre vie sera vide, votre vie sera brève", devait-il ajouter.
"Nous ne sommes pas ici pour donner des leçons, nous ne sommes pas ici pour dire aux autres comment vivre (...) ou comment prier. Nous sommes ici pour offrir un partenariat fondé sur nos intérêts communs et nos valeurs communes", devait-il encore ajouter.
Mais le président républicain devait aussi lancer un appel clair aux pays de la région à prendre leur pleine part dans le combat contre le terrorisme.
"L'Amérique est prête à être à vos côtés (...) mais les pays du Proche-Orient ne peuvent attendre que la puissance américaine écrase l'ennemi pour eux (...) Ils doivent décider de l'avenir qu'ils veulent pour eux-mêmes, leurs pays, leurs enfants".
"Le terrorisme s'est répandu à travers le monde. Mais le chemin vers la paix commence ici, sur cette terre ancienne, cette terre sacrée", devait affirmer Donald Trump.
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