"C'est une réforme majeure. Une bonne réforme est une réforme bien pensée, bien discutée, puis bien exécutée. La réforme du code du travail a été bien pensée. Nous allons désormais la discuter pour l'enrichir et l'expliquer. Cela veut dire une discussion avec les organisations syndicales, qui est indispensable, et une discussion parlementaire qui aura lieu à l'occasion du vote de la loi d'habilitation qui permettra au gouvernement de prendre des ordonnances dans le cadre défini par le Parlement", déclare le Premier ministre.
"Avec la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, nous aurons des rencontres bilatérales avec l'ensemble des organisations syndicales. Mais une fois que la discussion aura eu lieu, il faudra aller vite. On ne peut pas attendre deux ans pour achever cet exercice", prévient-il en affirmant qu'Emmanuel Macron "a entendu la colère des Français" et "sait aussi l'urgence de la transformation du pays".
Face à l'inquiétude des syndicats, M. Philippe s'"engage dans cet exercice avec ouverture et bonne volonté" mais il souligne que "notre pays doit avancer" et "repartir". "Au fond, tous les Français le savent, et ils ne nous pardonneraient pas de ne rien faire. Nous devons avancer avec détermination, saisir ce moment et cet espoir", ajoute-t-il.
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