Environ 2.000 personnes sont attendues à 16h00 au parc floral du bois de Vincennes pour ce grand raout où plusieurs personnalités LR prendront la parole pour appeler au "rassemblement" face au "bilan catastrophique de la gauche et la victoire d'Emmanuel Macron", selon Bernard Accoyer, secrétaire général de LR.
Outre M. Baroin, s'exprimeront également Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, Maud Fontenoy, vice-présidente de la région Paca, et Philippe Vigier, président du groupe UDI à l'Assemblée, LR et UDI étant liés par un accord pour le scrutin de juin. Plusieurs primo-candidats ont également été invités à s'exprimer.
Gérard Larcher, président du Sénat, Christian Jacob, président du comité de campagne, et Eric Woerth, chargé du projet, seront présents, sans prendre la parole. Florence Portelli, ex-porte-parole de François Fillon, jouera les Madame Loyal.
La défaite de leur champion au premier tour de la présidentielle a déprimé une droite qui s'imaginait il y a encore quelques mois pouvoir reprendre le pouvoir à la gauche. Malgré les mises en garde de Baroin prévenant que "Macron veut tuer la droite", des fissures ont rapidement lézardé "l'unité" de façade du parti, douchant les espoirs de cohabitation.
Trois personnalités LR se sont ralliées au gouvernement (d'abord Edouard Philippe, Premier ministre, suivi par Bruno le Maire, ministre de l'Economie, et Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics), d'autres se sont rapprochés du camp macroniste (Thierry Solère ou Nathalie Kosciusko-Morizet, initiateurs d'un appel à saisir "la main tendue" du président de la République).
"La droite et le centre doivent prendre la mesure de la transformation politique qui s'opère sous leurs yeux", affirmaient les quelque 170 signataires (mais seulement sept parlementaires), en revendiquant "une démarche constructive".
Macron aura 'la majorité absolue'
M. Solère en a déjà payé le prix puisqu'il a dû démissionner vendredi de la présidence du groupe LR au conseil régional d'IdF. Officiellement pour "se concentrer sur les élections législatives". En réalité, il s'agit bien d'une "éviction en douce", selon un élu LR.
Le camp macroniste (La République en marche) a décidé de ne pas lui opposer de candidat dans sa circonscription des Hauts-de-Seine. D'autres candidats LR (juppéistes et lemairistes) sont dans la même situation. "Nous représentons la droite mais nous ne voulons pas empêcher la réussite du quinquennat Macron, qui doit être utile", explique l'un d'entre eux à l'AFP, pour justifier ce traitement de faveur.
"Les Républicains sont dans une collusion totale avec le mouvement du président de la République", accuse Marine Le Pen, présidente du FN et candidate à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).
Contrairement à son collègue, NKM devra, elle, affronter à Paris un candidat REM mais également deux dissidents LR : Jean-Pierre Le Coq, maire du VIe arrondissement, et Henri Guaino, l'ex-plume de Nicolas Sarkozy.
Une victoire aux législatives, "personne n'y croit", lâche un élu LR. "Macron aura la majorité absolue. On table, nous, sur 150 à 170 députés, y compris les UDI", affirme le même. L'Assemblée sortante compte environ 200 élus de droite et une trentaine de centristes.
Loin de promettre la lune à son public, qui de toute façon, n'y croirait pas, comme le démontrait une salle plutôt apathique à Marly (Moselle) mardi où il tenait meeting, M. Baroin continue à faire campagne avec un optimisme tempéré.
L'essentiel de sa campagne tourne autour de la fiscalité et du pouvoir d'achat. Alors que le camp macroniste veut augmenter la CSG, donc "réduire le pouvoir d'achat des Français", la droite a amendé le projet de Fillon, en supprimant la hausse de la TVA et ajoutant une réduction de 10% de l'impôt sur le revenu.
Ce sont "des désaccords profonds" et "ce sera projet contre projet", affirme M. Baroin.
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Législatives: LR valide son projet et tente de s'afficher uni face à Macron
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