M. Guaino, 60 ans, à qui son parti Les Républicains avait refusé d'accorder l'investiture dans la 3e circonscription des Yvelines, dont il est le député depuis 2012, a déposé vendredi en fin de journée sa candidature dans la 2e de la capitale (Ve arrondissement et partie des VIe et VIIe), actuellement détenue par l'ancien Premier ministre François Fillon. Il y défiera NKM, candidate officielle LR-UDI.
Sollicité à plusieurs reprises par l'AFP, Henri Guaino n'avait pas répondu vendredi soir. Plusieurs sources parlementaires LR ont toutefois indiqué à l'AFP qu'il avait bien fait enregistrer sa candidature en préfecture dans la journée. La liste officielle de l'ensemble des candidats aux législatives des 11 et 18 juin sera rendue publique lundi par le ministère de l'Intérieur.
Après avoir remporté la primaire de la droite pour la présidentielle, François Fillon avait décidé de céder sa circonscription à son ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet. Une décision qui avait provoqué la colère d'élus LR de Paris, la maire du VIIe Rachida Dati dénonçant un "parachutage" tandis que d'autres déploraient que l'ex-candidate à la mairie de Paris quitte la 11e circonscription voisine, où elle avait été élue aux municipales de 2014, pour ce bastion de la droite.
Au final, la partie ne s'annonce toutefois pas si aisée pour NKM dans la 2e circonscription où, outre la candidature dissidente de M. Guaino, elle devra affronter également le maire LR du VIe arrondissement Jean-Pierre Lecoq, bien implanté dans cette partie de la capitale.
Par ailleurs, Mme Kosciusko-Morizet, qui avait signé l'appel d'élus de droite et du centre à saisir "la main tendue" du président Emmanuel Macron, se retrouve face à un candidat de La République en marche!, Gilles Le Gendre.
Elle avait espéré ces derniers jours que le parti présidentiel ne présenterait finalement aucun candidat contre elle, comme c'est le cas face à d'autres personnalités de droite, comme Bruno Le Maire ou Franck Riester. Le nom de NKM avait également circulé ces derniers jours comme ministrable, lors de la constitution du gouvernement d'Edouard Philippe.
Au total, la 2e circonscription de Paris verra s'affronter 24 candidats le 11 juin.
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