"Ce jour est une victoire importante pour moi et pour le système des droits de l'Homme de l'Onu", a lancé Assange, qui s'est réfugié il y a 5 ans à l'ambassade d'Equateur au Royaume-Uni pour échapper à une possible extradition.
Il a ajouté que ses avocats avaient contacté les autorités britanniques et qu'il espérait "un dialogue sur la meilleure façon d'avancer", ajoutant souhaiter "un dialogue avec le département de la Justice" américain.
Tendant le poing, devant une poignée de supporters, combatif, l'Australien de 45 ans, vêtu d'un blouson de cuir noir, a estimé que "la vraie bataille commence maintenant" à propos de son avenir, ajoutant que Wikileaks allait continuer ses activités.
Il a répété qu'il ne pouvait pas "oublier ni pardonner" d'avoir passé "sept années sans accusation pendant que mes enfants grandissaient sans moi", dont "deux assigné à résidence et cinq dans cette ambassade sans la lumière du soleil".
La police britannique s'est de son côté dite "obligée" d'arrêter Assange s'il sort de l'ambassade, parce qu'il a violé en 2012 les conditions de sa liberté sous caution au Royaume-Uni.
"Maintenant que les autorités suédoises ont abandonné leur enquête, M. Assange reste recherché pour un délit bien moins sérieux. La police londonienne fournira des moyens proportionnés à ce délit", indique un communiqué de la police.
Le fondateur de Wikileaks risque une peine allant de la simple amende jusqu'à un an de prison pour ces faits.
Visé par un mandat d'arrêt européen, Julian Assange avait trouvé refuge à l'ambassade d'Equateur à Londres le 19 juin 2012 et n'en est plus ressorti depuis.
Au départ, des policiers britanniques étaient postés en permanence devant l'ambassade. En octobre 2015, Scotland Yard a arrêté la surveillance physique 24h/24, critiquée pour son coût, pour la remplacer par d'autres mesures de contrôle.
L'affaire a connu vendredi un rebondissement spectaculaire avec l'abandon en Suède des poursuites pour viol contre Julian Assange.
L'Australien, qui s'est toujours défendu des accusations de viol, dénonçait une manoeuvre pour le faire extrader vers les États-Unis, où il risque d'être poursuivi pour la publication de documents militaires et diplomatiques confidentiels.
Interrogé par l'AFP sur une possible extradition du Royaume-Uni vers les Etats-Unis, un porte-parole du Crown Prosecution Service britannique s'est borné à déclarer que "le gouvernement britannique ne confirme ni ne dément une demande d'extradition jusqu'à ce qu'une éventuelle arrestation ait lieu".
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