Nous sommes le 18 octobre 2013, à Barentin (Seine-Maritime). Un homme 33 ans est séparé de son épouse depuis quelque temps lorsqu'il décide de venir voir sa fille au domicile de celle-ci. Il y découvre une "fête" organisée par son ex compagne, entre par effraction dans l'appartement et est confronté aux invités, eux mêmes un peu éméchés. Furieux de voir sa fille dans ce contexte, il prend le téléphone portable de la victime pour "appeler la police", prétend-t-il à la barre.
Les insultes pleuvent
Le contexte favorisant l'énervement, les invités de la victime le bousculent, les insultes pleuvent lorsque la police arrive. Légèrement alcoolisé lui aussi, il résiste aux gendarmes avant d'être placé en garde à vue. Il explique qu'il est venu là par hasard, mais n'a pas accepté la bruyante soirée qui se déroulait. "Je n'ai pas cherché la bagarre, j'étais inquiet pour ma fille", dit-il à la barre au cours d'une longue intervention. Son casier judiciaire comporte déjà sept mentions pour outrages, conduite en état d'ivresse, usage de stupéfiants et défaut d'assurance automobile.
Prison ferme
Pour le ministère public, "le prévenu ment comme un arracheur de dents". Sa défense rétorque "qu'aucun élément au dossier ne justifie la responsabilité des délits reprochés". Ayant agi en récidive légale, le tribunal de Rouen (Seine-Maritime) relaxe Mamoudou Dia pour les faits de violence mais le déclare coupable d'effraction et de vol en le condamnant à un mois de prison ferme.
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