Après avoir travaillé 12 ans en école maternelle, Élodie Poux effectue un virage à 180 degrés et, riche de ses expériences auprès des plus jeunes, révèle un vrai don pour l'humour. Elle se produit les mercredi 24, samedi 27 et dimanche 28 mai au Théâtre à l'Ouest et nous parle de son spectacle: Le syndrome de Playmobil.
Comment t'es tu orientée vers l'humour?
"Dans le cadre de mon activité en maternelle, je me suis inscrite à un atelier des arts du conte et d'expression corporelle. Je voulais apprendre à raconter des histoires aux enfants mais c'est en fait là que je me suis trouvée.
J'ai suivi des cours au café-théâtre à Nantes puis j'ai commencé à écrire des sketches en m'inspirant de mes rapports quotidiens avec les enfants. J'ai commencé à faire des tremplins jeunes talents puis je me suis régulièrement produite sur la scène du West Side Comedy à Nantes où je testais mes sketches lors de scènes ouvertes. C'est ainsi que mon spectacle a pu voir le jour en 2013."
Que t'a apporté cette expérience avec les enfants?
"Cela m'a apporté un spectacle! Les enfants sont spontanés et directs, ils veulent juste qu'on s'occupe d'eux, qu'on les fasse rire. L'école maternelle impose un rythme trop soutenu aux enfants à mon goût, c'est une usine à formater.
Mais j'ai vécu des moments de grâce: des fous rires entre collègues, des mots d'enfants hilarants. Plus l'environnement était difficile, plus l'équipe était soudée. En août, cela fera trois ans que j'ai quitté ce métier. Certaines des techniques de gestion et de prise de parole en groupe me servent toujours et les enfants restent ma première source d'inspiration."
Tu as baptisé ton spectacle le "Syndrome de Playmobil", qu'est-ce que cela signifie pour toi? Quelle est la particularité de ton spectacle?
"C'est notre capacité à garder le sourire malgré toutes les épreuves de la vie. C'est ma philosophie et c'est ce que j'ai envie de partager avec le public.
Le Syndrome de Playmobil est vraiment un spectacle grand public où je dénonce les travers des gosses et on est tous victimes des gamins. C'est pour cela que ça parle à tous. Je parle des familles, des parents surprotecteurs ou permissifs, des idées fixes des petits, des zombies auxquels ils me font penser parfois aussi…
Parmi mes personnages préférés, j'incarne une mère de famille nombreuse complètement dépassée ou une programmatrice de théâtre chargée d'annoncer la mort du marionnettiste à une assemblée de jeunes enfants venus assister à un spectacle de marionnettes. Je ne prétends pas faire de l'humour noir mais mon humour est piquant. Je souhaite sans prétention que les gens passent un bon moment."
Pratique. Les 24, 27 et 28 mai à 20h. Théâtre à l'Ouest à Rouen. Tarif 15/18€. www.theatrealouest.fr
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